L'ex-gloire du judo tunisien baisse la garde. Définitivement. Le champion, le costaud, le roi du tatami baisse la garde. Définitivement. Coqueluche du judo national et surtout sfaxien, Mongi Rekik a tiré sa révérence dans un silence strident après avoir lutté et combattu la maladie. Il a entraîné le champion du monde Sadok Kouka et plusieurs champions venus de toute la République. La famille du judo national et surtout l'ex-champion d'Afrique et actuel head coach dans le staff technique national, son fils Slah Rekik (tel père, tel fils), ont tenté de lui rendre son sourire légendaire. Grâce à l'ex-gloire du judo national Mongi Rekik, plusieurs judokas de Sfax ou d'ailleurs ont gravi les échelons avec des titres africains, méditerranéens et de podiums au plan mondial tels que Sadok Kouka, Abdelmajid Snoussi, Abdessalem Besbès, son fils Slah Rekik et autres... Avant-hier, les amis du judo national ont accompagné Mongi Rekik à sa dernière demeure au cimetière de Sfax. L'ex-coach de judo du CSS et du SRS s'en va dignement. Les Tunisiens gardent l'image d'un athlète «né naturellement pour le judo», dira un de ses ex-élèves Snoussi, «il restera un label du judo». La Fédération tunisienne de judo, le CSS et le SRS s'inclinent devant la dépouille de ce géant du judo tunisien en s'associant à la douleur de sa famille éplorée et lui présentent leurs plus sincères condoléances.