L'ancien ministre de la Défense qui lutte en prison contre un cancer multiplie autour de son cas les considérations humanitaires... L'Association tunisienne de lutte contre la torture (Atlt) a appelé, hier, à la libération provisoire de l'ancien ministre de la Défense Ridha Grira. L'Atlt évoque la détérioration de son état de santé et l'importance qu'il y a de lui permettre d'accéder aux soins et de subir son traitement chimiothérapique dans des conditions humaines, entouré de sa famille. Dans un communiqué de l'Atlt intervenant suite à la visite que la directrice de l'association a effectuée à la prison de la Mornaguia où Ridha Grira est détenu, l'organisation estime que la libération n'entrave en rien l'action de la justice. L'état de santé de l'ancien ministre de la Défense, qui souffre d'un cancer, ne s'améliore pas, selon le communiqué. En septembre 2011, il a été inculpé dans des affaires foncières durant la période où il a occupé la fonction de ministre des Domaines de l'Etat, sous le régime de Ben Ali.