On eut droit à des «Waslat» du chant traditionnel, le malouf, et des chansons de Khemaïes Ternane, puisées dans le patrimoine musical de Bizerte. Ça y est, c'est parti ! La 31e édition du Festival international de Bizerte a vécu jeudi, 18 juillet, sa soirée inaugurale dans une ambiance festive, dans la joie et la bonne humeur. Il était à peine 23 heures lorsque la troupe musicale de Bizerte a entamé son spectacle sur la splendide scène du théâtre de plein air. La présence de 40 musiciens et d'une chorale de près de 10 femmes, menés tous par le maestro, Mohamed Lassoued, était déjà un spectacle dans le spectacle. On ne pouvait espérer un meilleur départ pour une veillée ramadanesque typiquement bizertine. Le rythme monta crescendo On eut droit à des «Waslat» du chant traditionnel, le malouf, et des chansons de Khemaïes Ternane, puisées dans le patrimoine musical de Bizerte. Et le rythme monta crescendo. Tour à tour, Mehrez Khallil, Dorsaf Hamdani et Mohamed Sallaoui se relayèrent, interprétant successivement Goubet Baba, Baba Sallem ya Harath, Ya Naghara, toutes appréciées à leur juste valeur par le public, venu nombreux à l'occasion, et qui a manifesté son bonheur d'être là en accompagnant les artistes tout au long de cette soirée torride de juillet. Une soirée rehaussée par la présence de M. Mehdi Mabrouk, ministre de la Culture, heureux d'avoir effectué le déplacement dans la capitale du Nord. «Ce fut une ouverture réussie sur tous les plans où le patrimoine musical local a été mis en relief. Les «Aoulias» (saints) constituent une mémoire collective servant ainsi de repères pour les populations», a-t-il affirmé à l'issue de la soirée. Il faut dire que Sidi Abdelwahed, Sidi Salem, Lella El Manoubia... ont été largement cités à l'occasion. La direction du festival a eu le mérite de croire en cette troupe bizertine et de la programmer pour cette première veillée nocturne. Pour une première, ce fut un succès !