Poursuite de l'application du nouveau système d'évaluation dans le primaire qui repose sur le principe du passage par le mérite et l'évaluation des élèves Comment se présentera la nouvelle année scolaire 2013/2014 ? Quelles seront les mesures et les précautions à prendre par le ministère de l'Education pour réussir une rentrée normale et garantir une année scolaire sans problème ? C'est à l'ensemble de ces questions et à d'autres qu'a voulu répondre M. Hédi Saïdi, directeur général des études, de la planification et des systèmes de données au ministère de l'Education. Au cours d'un point de presse, hier, au siège de la présidence du gouvernement, à La Kasbah, le responsable a indiqué que son département avait pris toutes les dispositions pour assurer un bon déroulement de la rentrée scolaire 2013-2014. En gros on peut considérer que du point de vue chiffres, il n'y a pas de grands changements. En effet, on constate que les effectifs seront de 1.045.000 élèves dans le primaire et 45.000 petits dans le préscolaire. Ils seront encadrés par 63.000 instituteurs. Il y aurait, par ailleurs, une légère baisse du nombre des élèves dans le cycle préparatoire et secondaire avec seulement 911.000 élèves contre environ 920.000 auparavant. Le cadre enseignant sera constitué de 77.000 professeurs dont 3.000 exerçant dans les collèges techniques. La part du privé s'élève, quant à elle, à 34.000 élèves dans le primaire inscrits dans 155 institutions et à 64.000 autres inscrits dans les 300 collèges et lycées. M. Saïdi a noté qu'on pourrait parler d'une certaine amélioration au niveau des effectifs par classe. De ce fait, on aura une densité de 22,2 élèves par classe dans le primaire et de 25,3 pour les autres niveaux. Abordant le volet des nouveautés et de l'organisation, M. Saïdi a rappelé que le ministère allait continuer l'application du nouveau système d'évaluation dans le primaire entamé depuis trois ans. Cette année, il englobera la cinquième année. Il repose sur le principe du passage par le mérite et l'évaluation des élèves dans des matières comme la dictée, le calcul mental, l'écriture et la récitation. Une charge de plus de 200 milliards de millimes Au niveau des rapports avec les 9 syndicats, le directeur général a insisté sur la bonne entente qui a abouti à la conclusion de plusieurs accords allant dans le sens de l'amélioration des conditions matérielles et morales des différents personnels de l'Education. Ces résultats ont trait, aussi, à la promulgation des statuts particuliers et à la régularisation de la situation de beaucoup d'enseignants, bien que cela constitue une charge estimée, selon l'orateur, à 200 milliards de millimes pour le budget du ministère. Et afin de permettre d'organiser le travail administratif, des circulaires et des notes ont été envoyées aux différents services. L'objectif est de mieux gérer les opérations et aider à créer une meilleure coordination. Au niveau de l'infrastructure, les services du ministère de l'Education sont intervenus dans 820 établissements pour des travaux d'extension dont 482 écoles primaires et 310 collèges et lycées, ainsi que dans 28 internats. Les travaux progressent et seraient achevés à 100% au mois de septembre. Des actions de maintenance et de restauration ont été menées dans 1.755 institutions (1.255 écoles primaires, 414 collèges et lycées et 86 internats). Il y aura, d'un autre côté, la distribution d'une grande partie d'équipements éducatifs, pédagogiques et informatiques avant la rentrée. En se référant aux recrutements, M. Saïdi a révélé que sur les 7.000 postes prévus, 90% l'ont été par voie de concours. Les 10% qui restent ne sont pas du ressort du département. Ils concernent, par exemple, les bénéficiaires de l'amnistie ou les enfants des familles des blessés et des martyrs. Il a assuré, toutefois, que d'ici la rentrée, la question du cadre pédagogique sera tranchée. En ce qui concerne le recrutement des directeurs et des censeurs, il a rappelé qu'il y avait un travail en concertation avec le syndicat général de l'enseignement secondaire.