«Aucun rapport avec l'évolution de la situation sur la scène politique» «Le retrait des forces militaires des établissements publics et de certaines avenues s'inscrit dans le cadre d'un redéploiement de ces forces vers de nouveaux points, en coordination avec les forces de sécurité intérieure», a affirmé, hier, le porte-parole officiel du ministère de la Défense nationale, le colonel major Taoufik Rahmouni. Cette décision intervient à la suite de l'amélioration de la situation sécuritaire générale dans le pays, a-t-il ajouté dans une déclaration à l'Agence TAP. «Ce redéploiement n'a aucun rapport avec l'évolution de la situation sur la scène politique », a-t-il tenu à préciser, faisant remarquer que « les forces armées demeurent attachées à leur mission, à l'abri des tiraillements politiques et des divisions idéologiques». Evoquant les récentes nominations opérées au sein de l'institution militaire, Rahmouni a indiqué que ces nominations interviennent pour assurer la relève à nombre d'officiers généraux partis à la retraite. D'autre part, il a fait état de la poursuite du bombardement de certaines cibles aux monts Chaâmbi et Semmama, compte tenu d'une éventuelle présence de terroristes retranchés dans ces contrées, démentant, à ce propos, les informations relayées par certains médias et sites électroniques autour du retrait des forces militaires et sécuritaires de la région. Il s'agit là, a-t-il noté, d'un reploiement des unités militaires pour mieux contrôler la région et faciliter les opérations de ratissage. L'appareil militaire ne ménagera aucun effort pour mobiliser tous les moyens humains et logistiques afin de défendre la patrie et de lutter contre la menace terroriste, a-t-il rassuré. Il a également mis l'accent sur l'importance de la coordination entre les appareils militaires tunisien et algérien pour garantir la sécurité des frontières communes.
