Reprise des opérations de bombardement et des avions de reconnaissance entrent en action Deux terroristes faisant partie du groupe relevant de la cellule dite Okba Ibn Nafaâ, dont les membres se sont retranchés au mont Chaâmbi et dans les forêts avoisinantes, se sont rendus à la fin de la semaine dernière aux forces armées, après plusieurs semaines de bombardement aérien et de pilonnage à l'arme lourde de plusieurs parties de la zone forestière où les terroristes auraient élu domicile. Les deux terroristes, dont l'identité n'a pas été révélée, se sont rendus de leur propre gré aux forces armées probablement épuisés par la faim, la fatigue et le manque de munitions. Même si l'armée et les services de sécurité observent un mutisme total et un black-out sur ce genre d'opération ou d'arrestation, des sources sécuritaires indiquent que les deux hommes auraient été transférés par hélicoptère, comme à l'accoutumée, à Tunis où ils devront être interrogés par les services de sécurité, en particulier par la brigade antiterrorisme. C'est la deuxième fois en peu de temps que des terroristes se rendent soit aux services de sécurité, soit à l'armée nationale, mais l'on ignore les conditions de leur reddition. L'armée nationale a cependant repris depuis hier le bombardement aérien et le pilonnage au mortier et à l'arme lourde de Jbel Semmama et des alentours du centre de transmission télévisée où une partie des terroristes semblent se cacher, sur la foi d'informations que les services de sécurité auraient obtenues de l'aveu de certains terroristes arrêtés ou de leurs complices. L'armée est aussi passée à la vitesse supérieure en décidant d'utiliser des avions de reconnaissance sans pilote, des drones probablement fraîchement débarqués, ce qui va permettre aux forces de sécurité et à l'armée nationale de mener des opérations de ratissage dans les zones bombardées depuis le début des opérations militaires d'envergure déclenchées au cours du mois de Ramadan dans cette région. Cela dit, l'on apprend que des corps carbonisés ou calcinés ont été aperçus dans plusieurs endroits de la forêt, notamment dans les zones ayant subi un bombardement aérien intensif. Ce qui représente un important succès acquis par les forces armées dans leur traque sans répit des terroristes en dépit de la perte de plusieurs soldats tombés sur le champ d'honneur ou lâchement tués par ceux qui cherchent à semer la peur et le mal dans le pays. L'armée nationale, à laquelle tous les Tunisiens devront beaucoup d'honneur et de reconnaissance, est ainsi décidée à en découdre une fois pour toutes avec ce phénomène du terrorisme et à nettoyer les hauteurs de Chaâmbi de ceux qui ont voulu installer probablement un émirat où le terrorisme est la seule règle de conduite, vraisemblablement. A Kasserine, plusieurs personnes ont même parlé de pratiques sexuelles insolites au sein du groupe. Des femmes de joie se rendaient fréquemment chez le groupe pour les divertir un tant soit peu, en signe d'engagement pour la cause terroriste. Une information qui circule beaucoup mais qui n'a toujours pas été officiellement confirmée, même si certaines femmes auraient été arrêtées pour complicité avec le groupe. La plupart de ceux qui s'occupaient de l'approvisionnement du groupe sont sous les verrous et l'enquête semble également progresser à grands pas. Mont Chaâmbi : Reprise des bombardements aériens et terrestres Les forces de l'armée ont repris, hier à l'aube, les bombardements aériens et terrestres visant des sites du mont Chaâmbi dans le gouvernorat de Kasserine. Une source de l'armée a indiqué que des artilleries lourdes et des avions de guerre ont été utilisés lors de ces interventions militaires pour éliminer les groupes terroristes retranchés au mont Chaâmbi. Sur la suspension temporaire des bombardements au cours de la dernière période, une deuxième source militaire a expliqué qu'il s'agit d'une tactique de l'armée.