Formé au Real Saragosse, l'international camerounais a tout de suite tapé dans l'œil de Dragan S'il y a un club qui avance à petits pas, mais à pas sûrs, c'est bel et bien l'Avenir de La Marsa. Un club sans histoire et qui travaille dans la discrétion. L'ASM a réussi de bons recrutements cet été sans toucher aux équilibres financiers. L'effectif a enregistré le retour de Ben Messaoud et l'arrivée de Hichri et Garbouj. Les dirigeants marsois ont réussi également à trouver un accord avec leurs homologues étoilés pour garder Omrani. Autant de transferts qui n'ont pas coûté grand-chose à la caisse du club. Pour préserver les équilibres financiers, la recette est toute simple : on fait venir des joueurs libres ou sous forme de prêt. La plupart d'entre eux débarquent à La Marsa, soit pour lancer leur carrière, soit pour se donner une deuxième chance. L'autre facette de la stratégie marsoise consiste à recruter des joueurs africains, au talent certain, mais qui sont dans une mauvaise passe. C'était le cas la saison dernière avec l'international nigérien Mohamed Chikoto. L'affaire n'a pas trop marché. L'Avenir n'a récolté que 15.000 dinars de son transfert à Coton Sport, le joueur ayant été très peu utilisé par l'équipe tout au long de la saison à cause de ses engagements avec la sélection de son pays qui n'a pas brillé non plus lors de la dernière CAN. Malgré cela, l'Avenir compte renouveler l'expérience. Cette fois-ci ce sera avec l'international camerounais Didier Talla Nembot. Agé de 24 ans, ce joueur a été formé au club espagnol Real Saragosse et occupe le poste de pivot. Nembot a été mis à l'essai lors des deux matches amicaux disputés le week-end dernier face à la sélection nationale olympique et l'équipe libyenne de Darnes Sports Club. Le Camerounais a donné entièrement satisfaction et signera incessamment un contrat de trois ans au profit de l'ASM. «C'est un bon joueur qui débarque du club omanien de Salalah libre. S'il joue régulièrement, il peut constituer un bon investissement et on pourra le revendre à un bon coût», aspire le président de l'ASM, Maher Ben Aïssa. Tombadou : trop cher pour revenir S'il y a un défaut chez les joueurs africains, c'est qu'ils sont imprévisibles. C'est le cas du pivot malien Boubaker Tombadou. En juin dernier, ce joueur a promis d'aller au pays pour se marier et revenir après pour renouveler son contrat. Tombadou n'est pas revenu dans les temps et les dirigeants marsois ont appris par la suite qu'il a doublement signé avec le club suisse de Lausanne et le club de Dubaï. Après avoir résilié son contrat avec l'équipe de Lausanne et qu'il s'est remis en bon terme avec son agent, il est revenu en Tunisie. Il n'a pas réussi à trouver une place avec le club émirati Kalba, entraîné par Gérard Buscher et qui a été en stage à Sousse la semaine dernière. Son agent a relancé la piste marsoise. Exigeant plus de 100 mille dinars par an, on lui a opposé un refus. Selon nos informations, le Malien a jeté son dévolu sur le Stade Tunisien. L'Ariana en amical Le staff technique marsois a annulé un match amical qui devait avoir lieu aujourd'hui face à l'équipe libyenne, Ahly Benghazi. C'est que le test de dimanche contre Darnes Sports Club a laissé des séquelles : Nizar Amri a été gravement blessé et risque des ligaments croisés et Amir Mchala doit observer quelques jours de repos avant de reprendre les entraînements. Le jeu agressif des Libyens a forcé le staff marsois à opter pour la piste tunisienne et choisir le club divisionnaire de l'Ariana comme sparring-partner. La rencontre est prévue pour demain après-midi. Pour Dragan, il vaut mieux affronter un club divisionnaire que d'affronter la «machine de guerre» libyenne...