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Un bon film, malgré tout
Sur nos écrans — «Après la bataille» de Yousri Nasrallah
Publié dans La Presse de Tunisie le 23 - 10 - 2013

Un récit à chaud d'un pays en pleine mutation, amours, luttes et tiraillements.
Après sa projection en avant-première au CinéMadart de Carthage, le tout dernier film du réalisateur égyptien Yousri Nasrallah Baad al maw9iaa (Après la Bataille) sélectionné au Festival de Cannes 2012, a fait sa sortie commerciale tunisienne dans la majorité des salles de cinéma de Tunis : Le Parnasse, Le Mondial et Amilcar El Manar.
Il s'agit de l'un des premiers longs métrages à relater et archiver le déclenchement de la révolution égyptienne, et particulièrement les manifestations de la place Ettahrir au Caire en 2011. Ces scènes du film provoquent des sensations de déjà vu et de déjà vécu tant les similitudes entre ces événements et ceux qui ont marqué la Tunisie lors de la révolution sont assez troublants.
Pour mettre le spectateur dans le contexte de son film et lui faire partager des émotions déconcertantes, Yousri Nasrallah procède à un montage vidéo pour reconstituer ce qu'on appelle «La bataille des chameaux». Une bataille qui fut un tournant décisif au cours de laquelle des chameliers et cavaliers d'un quartier situé aux pieds des pyramides, manipulés par les services du régime Moubarak, s'en sont pris à la foule lors des manifestations avant d'être molestés à leur tour.
Comme tout bon metteur en scène égyptien qui se respecte, Yousri Nasrallah trame son canevas autour d'une histoire d'amour entre ses deux personnages principaux, figures en tous points opposées : la révolutionnaire Rym interprétée par Menna Chalabi et le conformiste Mahmoud joué par Bassem Samra, acteur fétiche de Nasrallah.
Le film opère, alors, de multiples allers et retours entre la fiction et les images documentaires et qui se mêlent à leur tour, à des images de reportages télévisés. À travers cette confrontation des styles, Nasrallah pose bien la problématique et l'enjeu majeur de son film : comment filmer l'Egypte en mutation et de quel point de vue?
A travers Rym et Mahmoud, le cinéaste montre bien deux manières opposées d'amour de la patrie. Lui, Mahmoud, enfant du quartier populaire des Pyramides (symbolisant forcément le passé), nostalgique de son enfance et inquiet pour le futur. Quant à Rym, issue de la bourgeoisie cairote, elle croit en l'avenir et en la jeunesse de son pays.
Chacun d'entre eux symbolise un certain rapport à l'Occident : lui, en étant cavalier, se livrant à la pittoresque activité de la danse à cheval, et elle, publicitaire, faisant la promotion d'une Egypte occidentalisée à travers des campagnes de promotion touristique.
La réussite du film réside dans le fait de relater à chaud l'histoire d'une révolution , une histoire d'amour, l'histoire d'une famille, et la vie d'un quartier dans un pays en pleine mutation politique et sociale. Une belle histoire qui parvient à nous faire oublier certaines faiblesses notamment quelques clichés et un traitement superficiel par moments.


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