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Mieux vaut prévenir
Cancer du sein
Publié dans La Presse de Tunisie le 30 - 10 - 2013

Pour le cancer du sein plus tôt c'est diagnostiqué, mieux c'est. L'auto-examen et la mammographie à partir d'un certain âge doivent être systématiques
L'Association tunisienne d'assistance aux malades du cancer du sein a organisé dimanche dernier une journée de sensibilisation sur l'importance du dépistage précoce de la maladie.
Eclairage du Pr Khaled Rahal, président de l'association et chef de service de chirurgie carcinologique à l'Institut Salah Azaiez.
Quel est le but de cette journée ?
Cette journée s'inscrit dans le cadre du mois d'octobre rose, un mois consacré au cancer du sein au niveau mondial. L'événement a été organisé pour faire connaître la maladie et faire passer un message aux femmes, leur dire qu'il y a une prévention contre le cancer du sein. Pour le cancer du sein, comme pour tous les autres cancers, plus tôt c'est diagnostiqué, mieux c'est.
Quels sont les moyens de prévention ?
Le message qu'on veut passer est axé sur trois choses. La première, c'est d'inciter les femmes à faire leur auto-examen, c'est-à-dire une fois par mois, à la fin des règles, la femme fait un examen de ses seins pour bien les connaître. Si jamais il y a une anomalie qui apparaît, elle doit aller consulter.
Le deuxième volet, c'est l'examen mammaire par le médecin, à l'occasion de toute visite médicale.
Le troisième volet, c'est la pratique de la mammographie. En principe, toute femme qui a atteint l'âge de 50 ans doit systématiquement avoir une mammographie et la refaire tous les ans ou deux ans, en fonction de la prescription de son médecin. Pour une certaine catégorie de femmes, celles qui ont une sœur, une tante ou une mère qui ont eu un cancer du sein, l'examen doit se faire plus tôt.
Quels sont les signes de la maladie ?
Justement, on doit diagnostiquer la maladie avant les signes. C'est ça l'avantage et l'intérêt de la prévention et du diagnostic précoce. On va chercher les petites anomalies radiologiques, avant même que la tumeur ne se forme.
Maintenant, si on n'arrive pas à faire ça, les signes qui doivent mener à la consultation sont la découverte d'une masse dans le sein, une boule qui apparaît et qui persiste dans le temps. D'autres signes peuvent alerter, comme la modification extérieure de l'aspect du sein. On voit par exemple un mamelon se rétracter ou une partie de la peau du sein se déformer, attirée vers la profondeur.
Il y a d'autres types de signes, comme des écoulements anormaux. Un écoulement par le mamelon, de couleur rougeâtre ou brunâtre, survenant sur un seul orifice du mamelon et sur un seul sein, peut être le signe d'un cancer. Les autres types d'écoulement, qui arrivent par plusieurs orifices au niveau du mamelon et se produisant au niveau des deux seins, sont moins inquiétants, surtout s'ils sont jaunâtres, blanchâtres ou verdâtres.
Il existe d'autres signes, moins fréquents, comme l'existence d'un ganglion sous l'aisselle qui persiste et qui grossit, ou bien une érosion au niveau du mamelon. Dans ce cas, il se crée comme un eczéma avec des croûtes et un suintement, ne guérissant pas dans les 15 jours.
Est-ce que l'association organise d'autres journées de sensibilisation en dehors du mois d'octobre ?
L'activité de sensibilisation est continue sur toute l'année, à Tunis et dans les régions. On propose des examens du sein gratuits et, pour certaines femmes nécessiteuses, on prend en charge l'exploration par mammographie quand cela est nécessaire. Dans le même temps, on organise des réunions, des cercles de discussion avec les femmes pour leur expliquer tout le problème du cancer du sein, ainsi que des conférences.
Est-ce qu'au cours de ces journées, il vous arrive de déceler des cas de cancer du sein ?
Pratiquement à chaque manifestation, on découvre des anomalies lors des visites. Elles ne sont pas toutes cancéreuses, mais il y en a. Au niveau de l'association, on pense que le fait de découvrir un cas et de l'inciter à consulter et être pris en charge est une réussite.
Comment les femmes réagissent-elles ?
Il y a deux catégories de femmes. Il y a celles qui savent qu'elles ont quelque chose et qui n'avaient pas le courage d'aller consulter. Ce genre de manifestation constitue pour elles une occasion pour franchir le pas. Il y a aussi des femmes qui consultent pour vérifier si elles ont quelque chose. Et quand on diagnostique quelque chose, c'est tant mieux, parce qu'au moins ces femmes n'auront pas attendu deux ou trois ans, le temps que les choses évoluent, avant de découvrir la maladie.


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