L'attaquant tunisien estime que les chances de la sélection sont sérieuses pour surprendre les Camerounais chez eux A quatre jours du match de barrage retour de la Coupe du monde 2014 au Brésil face au Cameroun, le nouveau venu Ahmed Akaïchi est super motivé pour arracher sa titularisation ce dimanche face aux Lions Indomptables. Rencontré avant la séance d'entraînement à Radès, Akaïchi s'est longuement confié sur sa bonne période avec l'EST, sa ferme intention de disputer la prochaine Coupe du monde, mais aussi sur son évolution ces derniers mois. Oui, il le reconnaît, il a parfois été trop gentil et trop naïf. «Je le dis, tout en sachant que je suis comme ça, c'est mon caractère». Akaïchi affirme également avoir eu «la sensation de gagner en maturité, c'est bizarre, mais je me suis dit d'un coup que j'avais vieilli. Je ne suis pas nouveau en équipe de Tunisie. J'ai senti une responsabilité lorsque Krol m'a convoqué. Je suis très motivé pour ce match face au Cameroun. Le groupe est très solidaire et ambitionne d'assurer la qualification à Yaoundé. Je suis optimiste. Notre mission s'annonce délicate mais pas très difficile pour piéger les Camerounais». Mais avant de penser au championnat de Tunisie, au trophée de meilleur buteur de la saison ou encore à la Ligue des champions, il y a d'abord ce barrage retour avec le onze national contre le Cameroun à gagner : «Je ne peux pas imaginer rester ici et regarder la Coupe du monde à la télévision, non, j'ai envie d'aller au Brésil et je pense qu'on a les joueurs pour le faire», affirme-t-il. Il a retrouvé le bonheur d'être sur le terrain avec le club de Bab Souika et chez les supporters. «Cet amour que les gens nous donnent quand ils sont contents». Ahmed Akaïchi est incontestablement l'homme fort de l'équipe de Tunisie sur le terrain, leader en attaque, passeur décisif et surtout buteur. «Notre souci est de bien faire à Yaoundé. Nous devons jouer avec intelligence et beaucoup de détermination. Nous allons donner plus de 100% de nous-mêmes et surtout être très efficaces face au but adverse. Si nous marquons un but, ce sera pour nous le paradis et le billet pour le Mondial», a conclu Ahmed Akaïchi.