La blessure du Malo-Burkinabé contractée face à GS s'est avérée moins grave que prévu, au grand bonheur du staff technique. A l'issue de la victoire sans appel obtenue dimanche face à un GS décimé —faut-il l'avouer—, la satisfaction était visible sur les visages des joueurs, dirigeants et staff technique. Un résultat qui confirme le net regain de forme des coéquipiers de Felhi, même si tout n'est pas parfait. Cependant, cette victoire a été refroidie par la blessure du virevoltant Dramé. Le technicien français nourrissait des craintes quant à la probabilité de devoir se passer pour une longue période des services d'un joueur important dans son dispositif offensif. Avec la longue absence de Lassaad Jaziri, on risquait de perdre les deux éléments de percussion sur les couloirs les plus techniques et les plus explosifs. Finalement, c'était moins grave que prévu, d'après le médecin de l'équipe, le toujours affable F. Khachnaoui, qui nous a affirmé que la blessure au mollet droit de Dramé s'est avérée, après les explorations adéquates, sans grande gravité. Il pourrait même être remis sur pied pour la prochaine journée face au ST; à défaut, son retour sera différé pour le match d'après. Autre bonne nouvelle pour les Etoilés, toujours d'après le Dr Khachnaoui, le malchanceux L. Jaziri sera prêt pour la compétition dans deux semaines. Un atout de plus pour la paire Lavagne-Zouaghi à l'orée des matchs importants qui attendent l'équipe. Mossaab Sassi, le mal-aimé! Sans aucun doute, le joueur, malgré une correction exemplaire, passe par l'une des périodes les plus difficiles de sa carrière footballistique. Et ce n'est pas la première! Sa fragilité psychologique y est pour beaucoup dans ses prestations en dents de scie et, surtout, dans son incapacité à gérer mentalement les aléas de la vie d'un footballeur. Les spectateurs attentifs des entraînements de l'équipe relèvent que le joueur a carrément la tête ailleurs et qu'il se contente d'appliquer ce qu'on lui demande de faire sans s'impliquer dans la vie du groupe. Le public présent dimanche dernier au stade olympique de Sousse n'a pas été tendre avec lui, en l'accablant de propos injurieux, parfois obscènes, avec, en sus, le slogan le plus en vogue et le plus populiste du moment «Dégage». Honnêtement, si cette frange du public étoilé croit bien faire, c'est carrément l'effet contraire qui se produit. Une question se pose dans ce registre: où est passé l'encadrement mental des dirigeants étoilés, d'autant plus que l'Etoile dispose d'un préparateur mental, Souhaïl Bennour, à la compétence confirmée? Une chose est sûre : M. Sassi a grandement envie de changer d'air. L'équipe ne peut plus tirer profit du joueur, et ce dernier n'est plus en mesure de servir le club sahélien d'une manière satisfaisante. Une solution pour toutes les parties prenantes s'impose, surtout que le contrat dudit joueur expire en juin prochain. Autre cas sur lequel les dirigeants étoilés doivent se pencher, celui de Felhi dont le contrat s'achève lui aussi en juin 2014. Affaire à suivre! Des remous au sein des joueurs! La question financière est devenue une affaire inévitable dans le quotidien du club. En effet, les joueurs ont appris «l'arrangement» conclu ces derniers temps entre la direction et le CSKMoscou, relatif à l'affaire Maazou. Un tel accord porte, rappelons-le, sur l'engagement de l'Etoile à débloquer la somme de 100 mille euros au profit du club russe, en attendant l'échelonnement du reste de la dette. A leurs yeux, il est prioritaire de régler les émoluments en retard des joueurs avant de procéder au règlement de ce litige.Cependant, il y a un fait qu'il ne faut pas contourner, c'est que l'Etoile est contrainte de conclure un tel arrangement dans le but d'éviter d'éventuelles sanctions de la part de la Fifa.