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La désertifiction est rentable
Opinions
Publié dans La Presse de Tunisie le 02 - 12 - 2013


Par Dr Mohamed Ali BOUHADIBA
Nous souffrons en Tunisie de la désertification de nos terres. C'est la perte de la couverture végétale. Cela entraîne un appauvrissement de la terre qui se transforme en poussière et ne peut plus retenir l'eau. S'il pleut, l'eau s'évapore immédiatement et ne présente donc aucun bénéfice à la terre. Nous sommes là dans une situation bizarre où nous avons de l'eau, mais rien ne pousse.
Beaucoup de chercheurs ont étudié le problème et amené des solutions, toutes imparfaites, toutes coûteuses et cela explique le manque d'enthousiasme des autorités politiques à régler ce problème.
La solution, c'est un chasseur sud-africain qui nous l'a amenée, il propose de reverdir le désert pratiquement sans rien faire et en gagnant de l'argent.
Allan Ivory s'occupait d'une réserve d'animaux sauvages en Afrique du Sud. Il constata que la végétation disparaissait rapidement et mit cela sur le compte d'un nombre trop grand d'animaux qui épuiseraient la réserve. Il proposa au gouvernement de réduire le nombre et il s'ensuivit le plus grand massacre que l'Afrique du Sud ait jamais connu, 14.000 éléphants furent abattus.
Le remord d'Ivory fut insurmontable lorsqu'il constata que cela ne fit qu'accélérer la désertification et que cette boucherie fut totalement inutile.
Déçu et amer, il s'exila aux USA. Pour se distraire, il fit le tour des parcs nationaux et là, comme un fantôme qui le hantait, il retrouva la désertification. Pourquoi ces parcs américains qui abritaient au 19e siècle des millions de bisons, assez pour bloquer un train pendant 48h, s'étaient-ils transformés en désert? Il eut soudain un flash et comprit immédiatement.
L'impensable s'imposait à lui. Il ne fallait pas diminuer les bêtes dans une zone aride, il faut, au contraire, les multiplier, la solution était dans le nombre des bêtes.
Les bêtes mangent l'herbe, labourent le sol de leurs sabots, urinent et déposent leurs excréments. Tout cela crée un sol riche qui retient le carbone, les nitrates et surtout l'eau. De nouvelles herbes poussent puis des buissons puis des arbres et la désertification régresse. La seule condition, il faut des troupeaux très importants qui doivent se déplacer tous les jours d'une parcelle à l'autre.
Il retourna en Afrique du Sud et multiplia le nombre des animaux de sa réserve par 400%, en moins d'un an une végétation luxuriante apparut.
Il proposa sa méthode au gouvernement argentin dans le désert de Patagonie, là il lâcha 25.000 moutons en liberté, après un an non seulement le désert devint vert mais des ravines de 2 m de profondeur, créées par le vent et le ruissellement, furent comblées spontanément. Au Zimbabwe, la méthode marcha si bien que le sol s'éleva de 30 cm de terre grasse et fertile. Aujourd'hui, cette méthode est appliquée sur 15 millions d'hectares à travers 5 continents. Reverdir le désert en développant l'élevage est bien, mais en plus cela diminue la pollution de l'atmosphère par le CO2 et Ivory pense qu'en continuant comme cela on atteindra bientôt les niveaux de pollution de l'ère préindustrielle.
Voici donc une méthode astucieuse et rentable, qui ne demande pas de travail, qui peut revaloriser nos terres, améliorer notre environnement et régler une fois pour toute l'épineux problème du mouton de l'Aïd.


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