Cette explication au sommet mettra aux prises deux styles de jeu totalement différents Le Chili et la Suisse qui se donneront la réplique tout à l'heure ont un point commun, celui d'avoir entamé l'aventure du Mondial sur une bonne note. Il sera donc question de leadership dans ce groupe H entre les deux nations. Le vainqueur potentiel de ce duel aura gagné son billet aux huitièmes de finale. Cette explication au sommet va mettre aux prises deux styles de jeu différents. Mais avant d'en arriver là, il faut obligatoirement souligner la performance de la Suisse. Les Helvètes ont surpris tout le monde, spécialistes compris, par leur victoire face à l'Espagne. Personne ne s'attendait à cette performance des coéquipiers de Reto Ziegler. S'adossant à un bon gardien de but qui gagne en expérience, en l'occurrence Diego Benaglio, la Suisse puise sa force dans sa ligne arrière. La défense helvétique est certainement en courbe ascendante depuis le Mondial allemand de 2006 où elle avait achevé la compétition sans encaisser le moindre but. Une performance qui a permis à la Suisse de tirer son épingle du jeu face à l'Espagne, championne d'Europe en titre, quatre années plus tard. Une victoire historique qui met certainement sur orbite la bande à Ottmar Hitzfeld. Mêmes desseins Aujourd'hui, la Suisse nourrit de nouvelles ambitions dans cette compétition tout comme le Chili, son adversaire du jour. Les Chiliens de Marcelo Bielsa ont eux aussi annoncé la couleur face au Honduras en match d'ouverture. Leur victoire n'a peut-être pas la même ampleur que celle des Suisses, mais elle offre quand même à Humberto Suazo et consorts l'horizon de la qualification aux huitièmes de finale. Nous aurons droit cet après-midi à un spectacle entre la meilleure défense, celle de la Suisse, qui devra tenir le coup durant 67 minutes pour établir un nouveau record d'invincibilité en Coupe du monde après ceux de l'Italie et de l'Angleterre, et une ligne d'attaque rapide et véloce, celle du Chili. Les hommes de Bielsa comptent sur l'expérience de leur buteur Humberto Suazo, le sociétaire du Real Saragosse, pour faire sauter le verrou suisse. Ils savent aussi que leur destin est entre leurs mains s'ils veulent se qualifier. Le même raisonnement s'applique aux Suisses qui n'entendent pas rater le coche. Sinon, leur victoire sur l'Espagne n'aurait plus aucune signification.