Seule la victoire propulsera les champions d'Europe en huitièmes de finale Le football est une discipline qu'on n'arrivera sans doute jamais à cerner. Et pour cause, on attendait l'Espagne en conquérante dans ce groupe H, et voilà le Chili qui domine la scène et qui s'en sort à bon compte. Le scénario de la défaite des Ibériques en match d'ouverture face à la Suisse était inattendu. Voir les champions d'Europe mordre la poussière d'entrée était bizarre et ne répondait pas à une certaine logique des événements. Entre-temps, le Chili marquait des points et accaparait la scène. Les protégés de Marcele Bielsa se mettaient en évidence et engrangeaient deux victoires pour prendre la tête du groupe. Aujourd'hui, nous sommes certains d'assister à un beau duel. Le Chili est en huitièmes de finale et l'Espagne est face à son destin. Seule la victoire sera bonne à prendre pour les Ibériques. L'histoire entre les deux nations rappelle que l'avantage est nettement en faveur de l'Espagne. En sept rencontres disputées à ce jour, l'Espagne a gagné à six reprises contre un match nul, marquant 18 buts et n'en encaissant que 3. La loi du plus fort Aujourd'hui, ce sera une autre affaire. Il y aura de l'enjeu et une question de suprématie à trancher. Ce match est véritablement une rencontre piège. C'est Fernando Torres qui l'affirme en parlant du Chili, un adversaire à respecter et qui ne recule devant rien. Le mot d'ordre des Chiliens a toujours été l'attaque. Certes, l'équipe a gagné par deux fois par un but à zéro, mais ces scores suffisaient au bonheur de Marcelo Bielsa et de ses joueurs. L'Espagne, de son côté, a su tirer les conclusions de sa défaite face aux Suisses pour repartir du bon pied et se rattraper face au Honduras (2-0). Tout à l'heure, la bande à Vicente Del Bosque aura fort à faire pour gagner son pari. Elle sera face à un défi et n'aura pas le droit de décevoir ses fans. L'Espagne, reine d'Europe, est dans l'obligation de composter son billet en huitièmes de finale. David Villa et consorts connaissent l'ampleur de la tâche et savent ce qui les attend. D'autant qu'une bonne partie des Chiliens connaissent bien l'Espagne et son jeu pour être des habitués du championnat local, à l'instar de Claudio Bravo, Fabian Oullama et Humberto Suazo. Alors faites vos jeux !