L'accord a été conclu avant-hier et annoncé tard le soir Le club du Bardo tient enfin son entraîneur après une quête qui n'a pas trop duré, mais qui a, tout de même, tenu en haleine les supporters du Stade Tunisien. Au départ, il y avait Nabil Kouki qui a déjà fait faux bond à ce même club et qui s'est montré trop gourmand. A se demander ce que ce technicien a réalisé comme exploits ou comme titres. Un Nabil Kouki qui nourrit même l'ambition de prendre en main... l'équipe nationale, la short-list de la direction technique présidée par Youssef Zouaoui étant devenue ouverte à tous. Ce qui en dit long sur l'indécision, le manque de clairvoyance et de professionnalisme d'une fédération qui a mené l'équipe nationale bien bas. Revenons au Stade Tunisien. Avant-hier, lundi, suite à une longue réunion du nouveau bureau directeur du Stade Tunisien, et suite aussi à un long colloque entre Anouar Haddad et Sofiène Hidoussi samedi dernier, le choix s'est arrêté à ce dernier et à Dragan dont le nom est sorti d'on ne sait où... Ceux qui l'ont fait ont sans doute oublié que ce technicien (qui se trouve à l'heure actuelle à Marseille) est habitué aux escapades et que, dans tous les cas, il ne peut être l'homme de la situation au Stade Tunisien. Avant-hier en fin d'après-midi, la cote de ce technicien était même en hausse, quelque personne malintentionnée du club du Bardo ayant glissé dans l'oreille du président que Sofiène Hidoussi a critiqué, dans une radio, la campagne de recrutement du Stade Tunisien. Ce qui est évidemment faux. Recrutements : promesses tenues Heureusement qu'en président responsable, Anouar Haddad a fait fi de cette rumeur et a fini par prendre la décision et par la communiquer avant-hier soir à Sofiène Hidoussi. En dépit de la conjoncture difficile, le nouveau bureau directeur du Stade Tunisien est parvenu à tenir toutes ses promesses et à débloquer une situation technique catastrophique, grâce notamment au retour de l'union sacrée, une situation qui a lourdement sanctionné l'équipe et Lassaâd Dridi, fruit amer du refus de l'ancien bureau directeur de partir à temps et qui vaut l'actuelle situation au classement du club du Bardo. Un Lassaâd Dridi qui mérite toute la reconnaissance et la sympathie de l'ambiance, l'actuel bureau directeur en prime. Pour en revenir aux renforts, le Stade Tunisien a enregistré hier l'arrivée de l'ex-international du CAB et de l'Espérance, Lamjed Chehoudi, avec la possibilité d'un recrutement définitif. Une véritable énigme que ce joueur, dont la descente aux enfers demeure incompréhensible et, en tout cas, injustifiable, compte tenu de son talent. Soutien aux attaquants et buteur à l'occasion, Chehoudi pourrait beaucoup apporter au club du Bardo, pour peu qu'il y mette du sien et qu'il retrouve l'ambition. Pour peu aussi qu'il retrouve condition et compétitivité. Cela demandera un peu de temps, mais Chehoudi pourrait et devrait être décisif dans la dernière partie de la saison quand le Stade Tunisien aura à sauver sa place en Ligue I. Un autre joueur viendra pour sa part renforcer l'axe central du club du Bardo : l'ex-Sfaxien Hachem Abbès. Avec l'ex-Etoilé Hatem Béjaoui à gauche et Ali Abdi qui peut couvrir le flanc gauche, la défense stadiste devrait retrouver équilibre et solidité. Ce sera également le cas à l'entrejeu avec Awadhi, dont on connaît la générosité et qui devrait former avec Sellami et Alex un trio dont l'équipe a fortement besoin. Abbès est là pour un contrat d'un an et demi, tout comme Awadhi et Kasraoui, alors que Abdi est là dans le cadre d'un prêt. Devant, il y aura le transfuge de l'Espérance Ernest, ainsi que les autres attaquants en place tels Ben Salem, Marzouki et Touzri avec tout de même le côté gauche qui manque d'un véritable titulaire. Mais aujourd'hui, au Stade Tunisien, il ne s'agit pas de faire la fine bouche. Les renforts sont là, l'union sacrée aussi. Au bureau directeur d'assurer sa part en payant les joueurs et à l'entraîneur de mettre en place son puzzle.