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Alors, on danse ?
Bientôt les JDC

Mad'Art prépare la cinquième édition des JDC (Journées de la danse de Carthage) prévue du 20 février au 10 mars. Entretien avec Raja Ben Ammar, directrice, qui se débat pour que ce festival dédié aux chorégraphes tunisiens ait lieu.
Pourquoi les JDC ?
C'est très important pour moi de créer un plateau dédié aux chorégraphes tunisiens. Je leur dois beaucoup dans ma formation de danseuse comédienne et je vois, en eux, la représentation et la créativité du Tunisien. Mais comme ils ont toujours été méconnus par l'instance publique, je sentais qu'il était de mon devoir, en tant que directrice d'un espace de création et de représentation, de les accueillir à Mad'Art et de leur organiser un évènement digne de leur savoir-faire.
Les JDC ne sont pas l'unique évènement qui leur a été consacré, il y ‘en avait d'autres, bien avant, n'est-ce pas ?
En ce qui me concerne, je ne retiens que le DBM, le festival de danse du bassin méditerranéen, créé par Zeineb Farhat au Teatro et dans lequel nous étions partenaires. L'unique évènement de danse qui a eu lieu après n'était qu'une vitrine bien achalandée où les chorégraphes tunisiens avaient une place de strapontin. Nos danseurs méritent bien plus que ça. Ils vivent dans une condition pire que la nôtre. En Tunisie, ils créent dans l'anonymat presque total, tandis que, paradoxalement, à l'étranger, ils sont aidés à la production et diffusés.
A part le plateau, qu'est-ce que vous leur offrez d'autre ?
Nous leur offrons du public et la reconnaissance de l'instance publique. Car, dans le concept même de ces journées, l'autorité de tutelle doit être de la partie, en honorant les contrats avec les danseurs.
Tout est bien dans le meilleur des mondes alors ?
Pas toujours. Mais il y a déjà un acquis. En 2010, dès la clôture de la première édition, le ministère de la Culture a créé une ligne budgétaire pour l'aide à la création chorégraphique.
Est-ce bien grâce aux JDC ?
Peut-être bien parce que cet évènement a quand même réussi à donner la preuve de l'existence de nombreux auteurs chorégraphiques de qualité. Mais c'est surtout grâce à un homme de culture qui était à la tête du ministère. Je cite : Raouf El Basti. Celui-ci, avant de devenir ministre, était auteur de théâtre. Il a eu plusieurs postes de responsabilité dans le domaine, et était bien au fait de la création et de la production artistique.
Vous sembliez sceptique par rapport aux dates de la prochaine édition. N'êtes- vous pas sûre de pouvoir les honorer?
En effet, je n'en suis pas si sûre. Les JDC évoluent au fil des éditions et les moyens mis à leur disposition rétrécissent comme une peau de chagrin. L'année dernière, on s'en est bien sortis, car il s'agissait de spectacles de rue. Les artistes ont communiqué différemment avec le public. Ils se sont rapprochés de lui, en le touchant et en l'invitant à faire partie du show. Mais ce même public doit découvrir d'autres visions du monde et d'autres lectures de son réel qui l'aideraient à se définir et à se représenter. Pour la prochaine édition, nous avons donc senti le besoin de proposer des créations. Ces dernières coûtent plus cher que les spectacles de rue qui n'impliquent que le corps et la force de travail investi. Cela dit, en tant que Mad'Art ou Théâtre Phou, nous sommes capables de concevoir et d'organiser ce genre d'évènements, mais nous ne sommes pas «le capital».
Si tout va bien, la cinquième édition se déroulerait donc sur une vingtaine de jours. Pourquoi est-ce si long ?
Tout simplement parce que les créateurs sont nombreux.
Où allez-vous les chercher ?
Ce festival permet justement de faire le point, de faire tout un travail d'investigation. Comme on a rarement l'occasion de voir ces créateurs sur la scène tunisienne, on doit savoir les trouver.
Les JDC ont-elles un thème particulier ?
Toutes ces formes nouvelles de danse contemporaine, de vidéo-danse, d'art alternatif et des arts du cirque font le sens des JDC.
Où en êtes- vous, aujourd'hui, par rapport au programme de la cinquième édition?
Nous avons fini de boucler la première mouture dans ses différentes sections.
De qui et de quoi s'agit-il ?
Il s'agit, comme je vous l'ai déjà dit, de chorégraphes tunisiens installés au pays ou vivant à l'étranger. Leurs performances seraient présentées dans les sections suivantes : « Hip-Hop », une section organisée en partenariat avec l'IFC (Institut français de coopération) et Art Solution. «Alternative» où des artistes de différentes spécialités écrivent ensemble. Et, «A corps perdu» dont le titre est emprunté à l'expression d'Alexandre Jollien, un jeune philosophe français, que nous souhaiterions inviter, en partenariat avec «Beit el hikma». L'académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts l'inviterait pour une conférence sur le corps, qui serait suivie d'une rencontre-débat à Mad'Art, un de ces soirs où y aurait une pièce de Ali Fkih, une « battle » de hip-hop et une démonstration de femmes boxeuses.
Le programme annonce bien sa couleur. Que reste-t-il à faire ?
Nous attendons de pouvoir boucler le budget avec l'aide du ministère. Nous aimerions que les JDC aient la même importance que les JTC (Journées théâtrales de Carthage) ou les JCC (Journées cinématographiques de Carthage).
A bon entendeur ?
Je ne vous le fais pas dire.


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