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Re-présentation et dé-figuration
« Dé-génération » à la galerie Ammar-Farhat
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 02 - 2014

Ironiquement, c'est la crise des nouvelles formes d'art sous nos cieux qui est soulignée dans cette exposition de groupe
« Dé-génération » : c'est de ce jeu de mots à la polysémie très suggestive que tire son sens l'exposition collective qui se tient actuellement à la galerie Ammar-Farhat de Sidi Bou Saïd. Dé-générer, c'est en partie changer de nature, se détériorer, perdre de sa noblesse ou tourner mal. Dans le cas de cette exposition, c'est aller au-delà du fond et de la forme régnants et pervertir le réel et l'imaginaire collectif, comme l'ont fait les 11 artistes qui y exposent. Il y a aussi le mot génération qui implique la Rencontre, celle de différentes générations en premier lieu, mais aussi celle du Faire. Un renvoi flagrant est fait ici également au concept d'art dégénéré, inventé en 1937 pour interdire l'art moderne au profit d'un art officiel. Ici, ironiquement, c'est la crise des nouvelles formes d'art (ou art contemporain si on veut), sous nos cieux, qui est soulignée. Un art qui ne trouve pas toujours sa place dans les acquisitions de l'Etat par exemple...
Ils sont donc 11 à s'être « dé-générés » dans cette exposition, en proposant des supports et des techniques autres et surtout pas re-mâchées. Ce sont les extrapolations plastiques de Malek Gnaoui, que l'on a découvertes avec le groupe « Politique », autour du mouton et de sa symbolique, que nous rencontrons en premier. Juste à côté, c'est une œuvre de son frère que l'on croise, « The lady » (al set), un clin d'œil (sur béton) fait à une icône arabe Om Kalthoum. Ibrahim Matouss continue à travailler différemment le bois (pyrogravure et décollage), pour nous présenter ses fameux crânes. L'un deux a même migré, à l'occasion, sur la toile ! Omar Bey, que l'on ne présente plus, est présent avec deux œuvres aux jeux de mots très subjectifs. Pas loin, nous tombons sur les céramiques de Ymen Chetouane, qui se joue du paraître et du perçu, corrompt le réel avec ses figures hybrides. L'on ne peut passer sous silence les photographies grand format, tirées sur du papier photo transparent, de Meriem Bouderbela : de véritables sculptures grâce à l'effet visuel apporté par le jeu de transparence et de dédoublement. Elle re-met en scène et en forme nos codes et notre perception du réel. Intissar Belaid se déchaîne de son côté sur un objet ancestral, le « Gorguef », pour y tisser et coller ses figures hybrides. D'autres œuvres sont également à découvrir dans ce rendez-vous, celles de Rym Karoui, Belhassen Chtioui, Mourad Salem et Ymen Berhouma.


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