Après une absence de 10 ans, ces mammifères marins occupent à nouveau le grand bassin du parc zoologique Il aura fallu près d'une décennie d'attente pour l'équipe du zoo municipal du Belvédère avant de pouvoir accueillir trois nouveaux pensionnaires : des otaries à fourrure australe, un mâle et deux femelles, âgées d'un an et demi. "Les otaries sont des animaux emblématiques. Cela fait à peu près 10 ans qu'on n'en a plus eu au parc. Il était pratiquement impossible de les remplacer à cause des prix exorbitants ou des problèmes de transport", affirme Omar Enneifer, directeur du parc, spécialiste des animaux sauvages et exotiques. En 2013, le zoo saisit une proposition "intéressante" qui vient d'Uruguay, en Amérique du sud, "d'où sont originaires les espèces qui peuvent le mieux s'adapter avec celles que l'on a", relève le directeur. Une fois les multiples procédures administratives réglées, le zoo s'est chargé d'assurer le transport des otaries, une opération qui a été particulièrement difficile selon le responsable : "Il n'y a pas de vol direct, il fallait transiter par plusieurs pays. Finalement, après beaucoup d'attente, on a pu trouver un vol avec deux escales, la première à Buenos Aires, la seconde à Dubaï". Dans l'avion, un soin particulier a été apporté aux otaries. "Il fallait respecter une température minimale et maximale et les asperger d'eau de temps à autre. Elles sont restées 48 heures dans leur caisse, du lundi 17 au mercredi 19 janvier ". Observer sans jeter de la nourriture Excepté l'otarie, d'autres espèces emblématiques sont à découvrir au zoo, comme le lion. "Il y a quelques mois, deux lionceaux sont nés. En quatre ans on a eu trois portées. La reproduction est devenue plus facile depuis qu'on a agrandi l'espace réservé aux lions", affirme Omar Enneifer. En tout, il y a plus de 150 espèces, oiseaux, mammifères et reptiles, pour un effectif de plus d'un millier d'animaux, dans le zoo de 12 hectares. Chaque année, le parc zoologique accueille en moyenne 800.000 visiteurs. "J'aimerais insister sur quelque chose, relative au comportement des visiteurs. Tous nos animaux reçoivent des rations alimentaires qui leur sont adaptées, en quantité et en qualité, donc il n'y a pas besoin de leur jeter de la nourriture". Les otaries, par exemple, sont des carnivores piscivores. Elles mangent chaque jour 15 kilos de poissons. Inutile donc de leur donner du kaki ou du pain, qui ne vont servir au final qu'à polluer leur bassin.