Conçues par Ben Yaâcoub, les finales du noble art ont été une grande réussite «L'une des forces de l'Association Carthage est sa capacité à s'adapter aux changements, tout en respectant les traditions et les valeurs essentielles qui définissent sa mission : vulgariser encore plus le tourisme sportif. Aucune organisation ne peut survivre à l'usure du temps sans accepter d'évoluer. En effet, avec l'organisation des marathons et la manifestation de samedi dernier à Paris, à l'occasion des finales des championnats de France de boxe, notre objectif est de poursuivre notre épanouissement dans les années à venir», a souligné le metteur en scène Azdine Ben Yaâcoub, lors de la soirée historique du samedi 22 février. Ce fut la fièvre du samedi soir avec un programme fascinant des finales des championnats de France de boxe. Dans une ambiance tout à fait exceptionnelle, le public français et maghrébin a exprimé son attachement à la nouvelle Tunisie libre. «Ce qui est de bon augure pour la relance et la promotion du tourisme et de la boxe en Tunisie», a encore fait remarquer Azdine Ben Yaâcoub. Ce dernier sera, à n'en point douter, porteur d'autres manifestations pour la vulgarisation du tourisme sportif et c'est ainsi que cela doit être. Les ambitions de l'Association Carthage sont de poursuivre son épanouissement dans les années à venir. Organisation sans faille La Fédération française de boxe pourrait être fière d'avoir fait appel à Azdine Ben Yaâcoub —l'homme de Fontenay-sous-Bois— pour l'organisation de cette grande soirée pugilistique. L'organisateur tunisien a fait l'unanimité auprès de tous les clubs et les boxeurs de France dans sa coquette salle de Joliot-Curie de Fontenay-sous-Bois. Les dix finales des championnats de France ont été fort disputées avec, déjà, une certitude: la ceinture de Champion de France. «Je suis très heureux et honoré de poursuivre mon rôle d'organisateur et aussi d'ambassadeur pour mon pays qui a besoin de tous ses enfants pour la stabilité et aussi pour faire venir les Français afin de promouvoir le tourisme sportif et culturel. Cela est de bon augure pour la relance et la promotion du tourisme en Tunisie», a encore souligné le Cecil B. De Mille tunisien. Ce surnom lui a été donné par la presse française après la réussite de samedi dernier à Fontenay-sous-Bois. Des gloires tunisiennes au rendez-vous Cette chaude soirée a été aussi l'occasion de voir des gloires du sport tunisien présents, à l'instar du grand boxeur tunisien Micaleff, Sylvain Bitan, Mahdi Labdouni, Max Fitoussi ex-grand volleyeur, et l'actuel champion tunisien professionnel Moëz Fhima et le champion du monde algérien Hamani. «Nous sommes fiers d'être là pour encourager nos compatriotes tunisiens qui se sont qualifiés en finale. Il faut remercier Azdine qui nous a invités à cette soirée pour évoquer des souvenirs inoubliables. Nous sommes déterminés à parler de la Tunisie pour que le tourisme revienne avec éclat», a souligné Sylvain Bitan. Avec la musique, la chaleur du public — salle archicomble — et la lumière, ces finales ont été d'un niveau très appréciable. «Depuis l'Indépendance, le sport tunisien joue un rôle primordial dans la promotion touristique du pays. Il est urgent de renouer avec l'expérience de bien exploiter les richesses sportives internationales auxquelles participent les Tunisiens. Elle constitue une bonne opportunité pour promouvoir le tourisme tunisien», a ajouté Azdine Ben Yaâcoub. Les boxeurs tunisiens ont brillamment représenté la Tunisie. En effet, Zakaria Aïssaoui (battu par Braganza); Benaïcha Abdelhafidh (battu par Konki); Mohamed Farta (battu par Kistohurry); Sofiane Oumiha (victorieux de Sabri Sediri) et Rachid Hamani (victorieux de Assomo) se sont illustrés au cours de cette soirée, suivie par les puristes de la boxe anglaise. Moëz Fhima en Tunisie Après avoir mis en vedette Imed Mathlouthi, Dridi, Belkhir, Labdouni, Asloum et Tachour, Azdine Ben Yaâcoub a enfin trouvé l'oiseau rare pour redonner à la boxe tunisienne — en veilleuse depuis des années — son second souffle en organisant, au mois d'avril prochain, à M'saken, les prochains championnats d'Afrique des nations avec la présence du boxeur professionnel Moëz Fhima (challenger mondial-poids moyen). Il est à souligner que le Louvroilien Moëz Fhima a raté de peu le titre européen en s'inclinant devant le tenant, le Tchèque Lukas Konecny. Quoi qu'il en soit, ce combat ne représentait pas une priorité. Plutôt une opportunité, car Moëz Fhima est en préparation pour la ceinture continentale en Tunisie. «Je suis très motivé pour reboxer en Tunisie. Je l'ai promis à Azdine Ben Yaâkoub qui va faire le nécessaire pour que mon retour soit une réhabilitation pour la boxe tunisienne» a souligné le boxeur tunisien. Le samedi 22 février sera gravé dans l'histoire de la boxe française, surtout que la présence des boxeurs tunisiens a donné à cette soirée pugilistique une grande dimension grâce à la bonne organisation de Azdine Ben Yaâcoub.