Durcissement en vue des sanctions à l'encontre des contrevenants Un programme national exceptionnel de propreté a démarré, hier, et se poursuivra jusqu'au 10 mai 2014, avec la participation des diverses parties intervenantes en matière de protection de l'environnement. «Cette campagne lancée à travers les villes, quartiers et zones touristiques dans tout le pays a pour objectif d'éradiquer 90% des points noirs», a indiqué, hier à la TAP, Samira Abidi, sous-directrice chargée des collectivités locales et publiques au ministère de l'Intérieur. Ce programme sera appliqué avec la contribution des parties prenantes dans le secteur de la propreté et de la protection de l'environnement (Municipalités, directions régionales, représentants de la société civile) tout en mobilisant le matériel et l'effectif nécessaire, a-t-elle souligné. Les citoyens sont appelés à soutenir les efforts de l'Etat pour mettre fin à la dégradation alarmante de l'environnement en milieu urbain, due notamment au dépôt anarchique des déchets ménagers, a-t-elle affirmé. Cette campagne avait été annoncée lors d'une séance de travail tenue, le 31 mars dernier, au ministère de l'Intérieur, avec la participation des ministères de la Santé, du Tourisme, de l'Agriculture, de l'Equipement, de l'Aménagement du territoire et du Développement durable, et consacrée à l'examen des moyens de lutter contre la pollution et l'accumulation des ordures. L'accent avait été mis sur l'application du plan national de lutte contre les insectes et l'élaboration d'un projet de loi pour durcir la législation en matière de verbalisation des contrevenants, par le relèvement du montant des amendes et l'institution de la saisie du moyen de transport utilisé pour le déversement illégal des déchets et gravats. Il a été, également, décidé d'assurer une meilleure exploitation des décharges contrôlées, d'accélérer l'extension de certaines décharges et de réserver des espace à la collecte des gravats.
