S'il n'a pas voulu s'étaler sur le quart de finale qui attend son équipe contre l'Allemagne, le sélectionneur de l'Argentine, sur son nuage, a préféré savourer le comportement de ses joueurs, vainqueurs du Mexique (3-1) en 8e de finale de la Coupe du monde. Diego Maradona est également revenu sur le traitement réservé à Messi, esquivant ainsi la polémique du premier but hors-jeu de Tevez Diego, que pensez-vous de la performance de votre équipe face au Mexique ? C'était un grand match, avec une grosse tension et les deux équipes ont bien joué. L'Argentine a été supérieure pendant 90 minutes, et c'est pour cette raison que je voudrais féliciter mes joueurs pour ce qu'ils ont fait sur le terrain. C'était plutôt très bien, ils ont bien conservé ballon, les passes étaient assurées. Qu'auriez-vous ressenti, dans la peau de votre homologue mexicain, Aguirre, si vous aviez encaissé un but hors-jeu comme le Mexique? La même chose qu'il aurait ressentie quand Messi par exemple, est victime de fautes et que l'arbitre ne réagit pas. C'est normal, ça ? J'ai vécu ça quand j'étais joueur, il y a 20 ans tout au plus. Laissons les joueurs s'exprimer. Ce que subit Messi, c'est un scandale. Quand ils jouent contre lui, ils ne regardent pas le ballon, ils visent ses jambes. Angleterre-Allemagne était un bon match, parce c'était un match, ouvert et il n'y a pas eu beaucoup de fautes (13 au total, Ndlr). Je comprends ce que le coach mexicain a pu ressentir, mais je veux aussi que Messi soit respecté. Que vous inspire l'Allemagne, votre prochain adversaire ? Laissez-moi savourer simplement cette victoire contre le Mexique encore un moment. Pourquoi je devrais penser à l'Allemagne maintenant ? Je pourrais y penser demain. Vous pouvez dire, écrire et penser ce que vous voulez sur ce que je pense de l'Allemagne, vous avez carte blanche (sourires). Ce sera un match différent de celui du Mexique. Ils sont plus forts, mais nous irons sur la pelouse avec les joueurs qu'il faut pour les battre. En quoi la victoire est-elle différente en tant que coach, par rapport à l'époque où vous jouiez? C'est formidable d'être de l'autre côté, je suis très fier de vivre ses moments comme sélectionneur et de les partager avec eux (joueurs). Je le vis comme si je portais le maillot, comme si je jouais. J'aurais bien aimé jouer contre l'Allemagne en quart, mais on n'est pas en 1986 en finale ! La victoire est un sentiment merveilleux, coach ou joueur, il n'y a pas vraiment de différence. Vous pouvez crier aussi sur le banc (rires). Et j'en profite pour dédicacer cette victoire à Valentino Rossi, mon ami.