Refus d'une Constitution qui ne criminalise pas la normalisation Une rencontre d'information sur la nouvelle Constitution s'est tenue hier, à Kébili, en l'absence de Badreddine Kéfi, assesseur du président de l'ANC chargé des relations avec les citoyens, qui devait présider la réunion. Seulement deux députées représentant la région à l'ANC, Hasna Marsit et Monia Kasri, ont assisté à la rencontre qui a enregistré une faible présence du public. Les intervenants ont relevé l'absence d'une clause sur la criminalisation de la normalisation avec l'entité sioniste. Ils ont évoqué, en outre, la question de l'application de la Constitution en ce qui concerne notamment le principe de l'égalité devant la loi, mettant l'accent sur l'amplification de la corruption dans le pays et l'incapacité de la justice à sévir. Certains se sont interrogés sur la possibilité de réviser le texte fondamental, dans le futur, au cas où des clauses nécessiteraient d'être adaptées à l'évolution de la société. Des membres de l'«Instance nationale de soutien à la résistance arabe et de lutte contre la normalisation avec le sionisme ont accroché une banderole à l'entrée de l'hôtel où se déroulait la rencontre pour exprimer leur refus de «cette constitution qui ne criminalise pas la normalisation», selon leurs termes. Cette rencontre fait partie d'une série de rencontres organisées à travers les régions à l'initiative de l'ANC, en partenariat avec le Pnud, pour faire connaître le contenu de la Constitution et la participation de la société civile à son élaboration.