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Une impression d'inachevé
Sur nos écrans-Après la Bataille, de Yosri Nasrallah
Publié dans La Presse de Tunisie le 18 - 05 - 2014

Un film qui échappe à la propagande, mais qui ne tient pas ses promesses...
Après la bataille, de Yosri Nasrallah, est peut-être l'un des films arabes qui a le plus pris de recul par rapport auxdits «printemps arabes». Pourquoi ? Parce qu'il est sorti de l'euphorie émoustillante des beaux mouvements de foule, parce qu'il n'est pas tombé dans le piège cinématographique de la post-révolution : faire de la propagande.
Voici un film qui réfléchit sur la révolution en Egypte, révolution qui a destitué le président Hosni Moubarak. Une réflexion qui prend son départ de ce qu'on appelle en Egypte «La bataille du Chameau».
Tout le monde s'en souvient : il s'agit de ces journées où le pouvoir, déjà agonisant, et juste quelques jours avant sa chute, a donné le feu vert aux chameliers et aux cavaliers afin de lyncher la foule sur la place Tahrir.
Le film raconte l'histoire d'un de ces cavaliers enrôlé dans cette dernière contre-attaque du pouvoir. En voici le synopsis: «Mahmoud est l'un des "cavaliers de la place Tahrir" qui, le 2 février 2011, manipulés par les services du régime de Moubarak, chargent les jeunes révolutionnaires. Tabassé, humilié, sans travail, ostracisé dans son quartier qui jouxte les Pyramides, Mahmoud et sa famille perdent pied... C'est à ce moment qu'il fait la connaissance de Rym, une jeune Egyptienne divorcée, moderne, laïque, qui travaille dans la publicité. Rym est militante révolutionnaire et vit dans les beaux quartiers.»
Dans ce film, Yosri Nasrallah entretient le doute sur ce qui s'est passé pendant la révolution égyptienne et explique comment toute une frange de la population, somme toute, pauvre et ignorante, a été instrumentalisée par un pouvoir qui l'a toujours exploitée... Des chameliers et des cavaliers, à qui la révolution n'a rien apporté non plus, puisque les touristes ont déserté l'Egypte, et qui sont incapables de survivre.
Mais, malgré l'expérience et le savoir-faire de Yousri Nasrallah, élève et héritier de Youssef Chahine, le film ne décolle pas et reste bancal, sans évolution. La relation amoureuse (ou romantique ?) entre le cavalier Mahmoud et la publiciste Rym ne réussit pas à nous arracher des émotions, comme tout le film par ailleurs. Cette relation entre un «plébéien» et une «patricienne», pourtant, aurait pu donner lieu et matière à réflexion sur ce fossé qui existe entre les intellectuels et le petit peuple.
Le film, qui mélange images réelles tirées de Youtube et images de fiction, a promis au début un dynamisme des plus captivants, mais le traitement a abouti au résultat inverse. Le recul dont on a parlé au début existe, mais il ne propose que des pistes de lecture politique seulement esquissées. Enfin, c'est surtout cette relation entre Mahmoud et Rym, qui a pourtant bien commencé, mais qui devient très improbable à la fin du film, diluée, et qui nous laisse sur notre faim.


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