Sans se défaire des schémas tactiques qui lui sont devenus familiers, précisément ceux reposant sur un 4-4-2 élastique qui pourrait se muer en 4-5-1, lorsque l'adversaire se fait pressant, ou encore en 3-4-3 en phase offensive, le CSS aura, cet après-midi sur le terrain central du stade de Radès qui abritera le lendemain la rencontre, à peaufiner encore plus les automatismes collectifs, de manière à consolider beacoup plus ses potentialités technico-tactiques. La rencontre est de l'avis de tous bien difficile à gérer, eu égard à la situation embarrassante dans laquelle se débat l'adversaire, lequel jouera assurément son va-tout dans l'espoir de se remettre de ses dernières désillusions. Echéance de gros calibre «Cette confrontation nécessite, selon le virevoltant avant sfaxien Taha Yacine Khenissi, lequel suppléera à l'occasion son coéquipier Fakhreddine Ben Youssef suspendu, beaucoup d'application dans la gestion des opérations, de la clairvoyance et un self-control, pour ne pas tomber dans la précipitation ou l'énervement, sachant qu'un match se joue sur 90 minutes et même au temps additionnel». Et d'ajouter : «Nous nous sommes bien préparés pour une échéance de gros calibre, comme celle qui nous opposera aux ‘‘Sang et Or'' en cette phase cruciale de l'épreuve africaine des clubs champions». En fait, le CSS n'a pas fait les choses à moitié pour être au top dans cette échéance à grand enjeu. Une victoire lui permettrait, en effet, de mettre déjà un pied en demi-finale de l'épreuve, ce qui constitue un motif supplémentaire pour défendre ses chances avec beaucoup de cœur et de passion. Renforts au bon moment La préparation s'est, en effet, étalée sur deux semaines, ponctuée par un match amical de haut calibre, face au dauphin du leader au championnat de Libye, en l'occurrence, le club d'Al Wahda. Deux stages bloqués ont parachevé cette préparation et qui ont permis à l'entraîneur Hamadi Daou, de parer à certains anachronismes relevés dans la manière d'évoluer des siens au cours de leurs dernières sorties. Et puis, l'équipe, même si elle sera privée des services de deux de ses éléments de base, Boulaâbi et Ben Youssef, pourra compter sur Yussofo dans la récupération et aussi dans la relance, comme sur Khenissi, enfin rétabli de ses petits bobos de santé. Deux renforts de taille qui viennent au bon moment pour pallier les défaillances précitées. Mais, c'est surtout dans le compartiment de l'entrejeu, composé du trio de charme, N'dong-Sassi-Kamoun, que l'ensemble sfaxien puisera sa force pour tenir en respect un adversaire aux potentialités intrinsèques bien solides. Il revient aux deux excentrés, Youssofo et Maâloul, d'apporter le plus aux mouvements des leurs, à travers leurs rapides incursions par les ailes. Joueurs dans le collimateur En somme, le CSS est bien décidé à défendre ses chances jusqu'au bout, comme nous l'a souligné le directeur sportif du club, Naceur Bedoui, qui s'active en parallèle pour renforcer les rangs de l'équipe par de nouvelles valeurs en prévision du prochain exercice. Parmi celles-ci, on relève les noms de l'Algérien, Farès Hamiti, un avant buteur du championnat local, et un régisseur libyen, du nom de Amami. Le dossier des recrutements demeure encore ouvert au CSS.