Le porte-parole du Parti républicain (Al-Joumhouri), Issam Chebbi, a mis en garde contre la possibilité de ne pas organiser le prochain scrutin avant la fin de l'année et les conséquences imprévues que cela pourrait avoir sur la stabilité et la sécurité du pays, déplorant « la polémique stérile lancée sur l'ordre de priorité des scrutins présidentiel et législatif ». S'exprimant lors d'un meeting organisé samedi soir à Sfax, Issam Chebbi a précisé que bien qu'il privilégie l'organisation de l'élection présidentielle avant les élections législatives, son parti est disposé à faire des « concessions » et à interagir positivement avec les parties prenantes au Dialogue national pour organiser les élections dans les délais fixés par la Constitution et mettre fin à la situation de flou qui prévaut dans le pays. Traitant de la situation économique, le porte-parole d'Al-Joumhouri a estimé que la levée des subventions sur les produits de base pour laquelle opte le gouvernement est une ligne rouge qui ne peut être appuyée par le parti. Al-Joumhouri soutient en revanche l'emprunt national obligataire et la lutte contre l'évasion fiscale, a-t-il assuré. L'élection présidentielle en premier lieu D'autre part, le président du haut comité politique du parti républicain, Ahmed Néjib Chebbi, a affirmé que son parti tient à l'organisation de l'élection présidentielle avant les législatives. Dans une déclaration à l'agence TAP, en marge de la visite qu'il a effectuée hier à la Manouba, Chebbi a fait savoir que Al-Joumhouri interagira avec toutes les parties prenantes au Dialogue national en vue de tenir les élections avant la fin 2014, conformément à la date fixée par la Constitution. S'agissant des éventuelles alliances d'Al-Joumhouri, il a indiqué que « le parti compte s'allier avec la formation politique avec qui il partage les mêmes principes ». Au cours de sa visite, Ahmed Néjib Chebbi a rencontré des cadres et partisans du parti, évoquant les différentes préoccupations de la région, notamment l'enseignement, l'emploi, la propreté et la situation politique générale du pays. Ces rencontres s'inscrivent dans le cadre d'une série de visites que le Parti républicain avait lancé pour s'enquérir des principales problématiques dans les régions.