Seifeddine Errais, porte-parole de l'organisation terroriste interdite Ansar Echaria, a été de nouveau arrêté mardi soir à Kairouan, a appris l'agence TAP auprès du porte-parole du ministère de l'intérieur, Mohamed Ali Aroui. L'arrestation a eu lieu après autorisation du parquet près le Tribunal de première instance de Tunis, a-t-il ajouté. Soupçonné d'être impliqué dans des réseaux cherchant à envoyer des jihadistes en Syrie, Seifeddine Errais avait été arrêté une première fois, samedi 26 juillet, à Kairouan. Il a été relâché dimanche pour «insuffisance de preuves», selon le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Allala Rhouma. D'autre part, une source sécuritaire du Kef a démenti, hier, qu'un poste de police ait été attaqué la nuit dernière au Sers (Le Kef), assurant que «les informations véhiculées par les réseaux sociaux et certains médias privés sont fausses». La même source a affirmé au correspondant de l'agence TAP dans la région que «la situation est calme et maîtrisée dans la ville». Elle indique, en revanche, qu'au cours de la journée de mardi, aux environs de midi, un groupe d'individus appartenant au courant salafiste a tenté d'attaquer le poste de police du Sers suite à l'arrestation du frère de l'un d'entre eux pour vandalisme. Des renforts sécuritaires ont été dépêchés dans la ville où le calme a été rétabli. Par ailleurs, un cadavre a été trouvé, mardi, dans un poste de police abandonné situé à la cité Ennour à Kasserine, selon une source sécuritaire dans la région. Le cadavre a été transféré à l'hôpital régional de Kasserine pour autopsie et déterminer les causes du décès, a précisé la même source à la correspondante de l'agence TAP. Le poste de police était abandonné depuis janvier dernier après avoir été incendié lors de la grève observée par les habitants de la région, pour revendiquer le droit au développement et à l'emploi.