La gestion des ports de plaisance, la formation du personnel chargé de l'autorité des ports et les procédures de sortie de bateaux, tels sont les principales problèmatiques débattues lors de la table ronde organisée hier, sur l'avenir de la plaisance en Tunisie. Le débat a porté, lors de cette rencontre organisée par le bimensuel Tourisme Info, sur la législation relative aux activités nautique et de plaisance après la promulgation du code des ports maritimes en 2009. Les participants ont évoqué des questions relatives au classement par catégories des permis de conduire des bateaux et à l'association des commandants de bord à l'identification des besoins de formation dans ce domaine. Selon M. Slaheddine Mzabi, expert touristique, la Tunisie ne représente avec ses 6 ports, dont le dernier est en cours de construction à Bizerte, que 0,7% de la capacité d'accueil de la Méditerranée en matière de tourisme de plaisance. La Méditerranée compte 100 ports et offre 300 000 places. Environ 80% de l'offre est localisée dans trois pays de la rive nord de la Méditerranée, en l'occurrence l'Espagne, la France et l'Italie. Les recettes provenant uniquement du stationnement dans les ports méditerranéens varient entre 1,6 et 2,4 milliards de dollars.