Les mêmes tarifs seront reconduits. Ils vont de 63d150 pour un abonnement réseau général bus (semestriel majoré) à 18d750 pour un abonnement zone urbaine bus (semestriel) Après un flottement qui a duré plusieurs semaines, le ministère du Transport a annoncé qu'il n'y aurait pas d'augmentation des tarifs des abonnements scolaires et universitaires pour cette campagne 2014-2015. Autant la nouvelle est réconfortante pour les familles modestes, autant elle soulève de nombreuses interrogations. Selon les responsables, l'élève ou l'étudiant abonné ne paie, en réalité, que 10 % de la valeur de son abonnement. Ce taux est très probable. Le nombre d'abonnements délivrés chaque année ne cesse d'augmenter. De la sorte, ce sont les mêmes tarifs qui seront reconduits et qui vont de 63d150 pour un abonnement réseau général bus (semestriel majoré) à 18d750 pour un abonnement zone urbaine bus (semestriel). Les documents à préparer Selon les catégories des demandeurs d'abonnements, les pièces demandées varient. Pour les élèves du primaire au secondaire de l'enseignement public, il faut préparer un certificat de présence portant la photo de l'élève et le cachet de l'établissement ou une copie du relevé de notes. Il faut, aussi, une photo d'identité et une copie de la carte d'identité nationale pour ceux qui dépassent les 20 ans. A cela, les élèves de l'enseignement primaire et secondaire privés doivent ajouter un reçu de paiement des frais d'inscription. Les stagiaires aux centres de formation professionnelle et les étudiants sont tenus de présenter, en plus d'un certificat de présence du stagiaire, un reçu de paiement de l'inscription en ligne ou une copie du certificat d'inscription (pour l'étudiant). Cette année, le ministère recense près de 440.000 nouveaux abonnements dont 136.000 étudiants et 333.000 élèves. Ces effectifs nécessitent une flotte importante de moyens de transport entre bus, trains et métros. Sans oublier la nouvelle expérience du transport rural scolaire qui reste à reconduire et à fignoler. Elle a, en effet, montré une certaine efficacité dans les régions où elle a été testée. Les sociétés régionales de transport sont celles qui souffrent le plus de nombreux dysfonctionnements dus surtout à une insuffisance de personnels et de véhicules. Le parc existant est vétuste et cause de nombreux désagréments lors de son exploitation. D'où la nécessité de le rénover et d'assurer le maintien du matériel disponible. Un plan d'action dans ce sens est urgent. Rationaliser l'octroi des abonnements scolaires Un autre effort serait à entreprendre au niveau de la rationalisation et de la délivrance des abonnements. Actuellement, ce ne sont pas tous les élèves et étudiants qui jouissent d'un abonnement. Parmi les bénéficiaires, on peut compter un grand nombre qui pourrait s'en passer. Ceux qui choisissent de poursuivre leurs études loin de leur lieu de résidence, pour une raison ou une autre, acquièrent des abonnements, alors que ce n'est pas une nécessité. S'ils s'inscrivaient dans les établissements proches de leurs domiciles, ils pourraient épargner des dépenses à leurs familles et des subventions inutiles à l'Etat. Cela n'empêche pas les opérateurs concernés par la rentrée scolaire et universitaire de se préparer à répondre à cette demande assez élevée. Aussi, mettent-ils une flotte constituée d'au moins 3.770 bus. Ces derniers seront mobilisés en temps voulu pour résorber le flot d'élèves et d'étudiants qui devront regagner dès la mi-septembre les bancs de l'école. L'année dernière, le nombre de bus était de 3.660 seulement. Pour cette année, plus de 1.900 bus assureront le transport scolaire et universitaire. En d'autres termes, c'est presque 52% de l'ensemble de la flotte. La Transtu, à elle seule, réservera 251 bus pour cette catégorie de transport. Cette société dispose, justement, de 1.250 environ (dont 430 articulés) qui assurent le transport de 145.000 voyageurs dont plus de la moitié est composée d'élèves et d'étudiants (75.130) quotidiennement. Le réseau ferré, quant à lui, se charge de transporter près de 92.000 voyageurs dont 40.000 élèves et étudiants environ. Le 15 septembre verra le pic de l'exploitation du réseau bus et métro (Grand-Tunis et Sahel) avec 1.672 véhicules contre 1.555 l'année précédente. Soit un accroissement de 7,5 %.