Donner de l'importance aux détails et aller au fond des problèmes. Voilà ce qui compte Aucun texte, me semble-t-il, ne prévoit la tenue d'une assemblée générale ordinaire réservée uniquement aux clubs professionnels des Ligues 1 et 2, mais cela peut, à la rigueur, se concevoir à la condition qu'elle se limite à la réglementation du football professionnel. Mais débattre, comme ce fut le cas dernièrement, des questions se rapportant aux règlements généraux et sportifs au code disciplinaire et à la qualification des entraîneurs sans la présence des clubs amateurs, cela pourrait constituer une entorse préjudiciable. Appel aux hommes du terrain Cela étant, au risque de me répéter (les écrits à la FTF et des articles de presse sont restés lettre morte), je présume que tant qu'on ne fera pas appel aux hommes du terrain, nous continuerons à patauger dans le vide et à tourner en rond. Il faut avoir le sens de l'initiative pour aller au fond des problèmes et surtout donner de l'importance aux détails. Il existe environ une cinquantaine de textes susceptibles d'être clarifiés. En effet, un même article peut être interprété différemment selon l'intérêt de l'une ou de l'autre partie impliquée. Je me contenterai de citer deux cas de figure : 1) La dernière assemblée générale a adopté une mesure qui prête à équivoque et mettra dans l'embarras l'instance qui aura à juger le conflit. L'article 140 des règlements généraux, qui vient d'être modifié, mentionne que «l'évocation doit être adressée par lettre recommandée ou par Rapid-poste à la FTF ou à la ligue concernée et au club adverse dans un délai de quinze jours, à compter de la date du match pour le championnat amateur et de cinq jours, et «c'est là où réside le changement, pour le championnat professionnel, le jour du match est inclus». Autrement dit, l'évocation est exclue lorsqu'il s'agit de match de coupe. C'est ce qu'on appelle une aberration ! 2) L'autre exemple est relatif à l'article 190 des règlements généraux qui énumère deux sanctions diamétralement opposées pour la même infraction. La première prévoit que «l'équipe qui se présente sans dirigeants est sanctionnée d'une amende» et la seconde stipule qu'en cas d'absence de dirigeants, l'équipe fautive perd le mach par pénalité. Allez comprendre quelque chose ! Le remède Pour remédier à cette situation, il est grand temps de constituer une unité permanente composée des secrétaires des commissions de la FTF et des Ligues qui vivent quotidiennement les anomalies qui existent dans les textes et celles qui prêtent à équivoque, des présidents qui se sont succédé à la tête de la commission nationale des règlements, d'un représentant des entraîneurs, des arbitres, des journalistes, du staff médical, de la direction nationale technique, des clubs professionnels, des clubs amateurs. Il faut également donner le temps nécessaire à une telle initiative afin d'asseoir une réglementation fiable et proche de la réalité.