Le club nordiste ne forme plus de gardiens de but De «Am» Brahim Zaghouani, Manoubi Jeddi et Houcine El Bez à Hassène Béjaoui, Bourchada, Almia, Ben Chaâbane et Ben Mustapha, en passant par Gharbi, Radhouane Béjaoui, Turki, Bouchagour et Ghazi Limam notamment, l'école bizertine n'a cessé d'enfanter des gardiens de but de valeur depuis des décennies. Malheureusement, les temps ont changé ! Jamais le club nordiste ne n'est trouvé en manque de dernier rempart comme actuellement. Il n'y a plus d'enfant du club à ce poste. Ni titulaire ni remplaçant ! En ce début de saison, c'est Nawara qui garde les bois du CAB et Braïek fait banquette, tous deux venus d'ailleurs et sont loin de faire l'unanimité autour d'eux. Certes, nous sommes à l'ère du non-amateurisme ou du professionnalisme sauvage, mais il y a un minimum de respect à l'égard des traditions cabistes. Tous les responsables qui se sont succédé à la tête de l'équipe phare du Nord n'ont pas failli à ces coutumes. Aujourd'hui, on constate que ce n'est plus le cas. La politique de la formation des jeunes serait-elle défaillante ? Ou y aurait-il pénurie de gardien de but d'une manière générale? Et pourtant, il n'y a pas si longtemps (5 ou 6 ans), le CAB possédait un jeune gardien, un certain Majed Ben Ali, dont on avait dit du bien à l'époque, mais qui a été cédé à l'ESS avant de disparaître de la circulation. Du vrai gâchis! Aujourd'hui, on nous parle de Achref Mannani, un autre keeper qui est passé par les catégories des jeunes de l'équipe nationale. Seulement, on tarde à le lancer dans le grand bain. Nous pensons qu'il est grand temps de revoir la politique de formation des jeunes au CAB ou, du moins, d'y prêter un peu plus d'intérêt si l'on veut éviter de recourir, dans les prochaines années, à d'autres clubs pour recruter toute une équipe seniors, comme ce fut le cas lorsque Nabil Maâloul avait entraîné les Cabistes. Quelle honte!