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Nord-Ouest : un déficit de raccordement à combler
Etude — Alimentation en eau potable en milieu rural
Publié dans La Presse de Tunisie le 15 - 10 - 2014

La couverture par le réseau de l'eau potable des zones rurales dans les régions du Nord-Ouest et du Centre-Ouest (Béja, Jendouba, Bizerte, Le Kef et Siliana) ne dépasse pas les 40%, selon les résultats d'une étude stratégique commanditée par la Sonede...
240.000 personnes vivent privées d'eau potable dans les zones rurales, ce qui représente près de 6,6% de la population rurale. Bien qu'elle assure un taux de desserte qui a atteint 94% de la population en milieu rural, la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux (Sonede) est confrontée aujourd'hui à un problème de gestion de l'eau potable dans ces zones.
Plusieurs raisons expliquent les failles qui caractérisent le système. La dispersion de la population dans certaines localités rend difficile l'alimentation en eau potable de ces dernières via le réseau classique de la société.
En effet, autant la société gère à merveille la desserte de l'eau potable dans les agglomérations à forte densité urbaine (population concentrée en un même endroit), autant elle a du mal à assurer le service de connexion à domicile dans les zones à faible densité urbaine, où la population est très disséminée.
Afin de desservir au mieux l'espace rural, qui occupe 62% du territoire national, la société a aménagé, depuis de nombreuses années, un mode de desserte mixte qui, aujourd'hui, fonctionne tant bien que mal : sur les 3,6 millions de personnes qui vivent en milieu rural, 56,5% sont raccordés au service de la Sonede et 36,9% s'alimentent auprès des bornes fontaines gérées par les Groupes de développement agricole (GDA). Créés à la fin des années 90, ces groupes à caractère bénévole ont, entre autres missions, celle d'alimenter les zones rurales en eau potable. Ils achètent en vrac l'eau potable auprès de la Sonede et la redistribuent ensuite à travers leur propre système dans les zones rurales : forages, bornes fontaines... Or, ces structures ont commencé à s'essoufler et ont de plus en plus de difficultés à assurer le service de distribution de l'eau potable dans les zones rurales.
Et pour cause : non seulement ces dernières manquent de ressources humaines, logistiques et financières, mais elles n'arrivent plus à supporter les dépenses occasionnées par les charges d'exploitation des systèmes d'alimentation en eau potable qu'elles ont mis en place. Les GDA sont quotidiennement confrontés à des problèmes de divers types : usagers qui ne veulent pas payer, qualité d'eau médiocre, insuffisance du débit et de la pression, coupures d'eau fréquentes... S'ajoute à cela la difficulté d'approvisionner les zones montagneuses peu habitées et difficiles d'accès.
Accès difficile à l'eau potable, manque d'assainissement et pollution des nappes et des puits
Les habitants de ces zones s'alimentent tant bien que mal auprès des fontaines publiques et des puits. Tout cela s'est répercuté sur la qualité du service d'alimentation en eau potable. En deçà de la moyenne nationale, le taux de raccordement au réseau d'eau potable dans les régions du Nord-Ouest et du Centre-Ouest ne dépasse pas les 40%, selon les résultats de l'étude stratégique commanditée par la Sonede sur l'alimentation en eau potable en milieu rural.
Outre le problème du manque de raccordement, les régions rurales, qui ont un accès difficile à l'eau potable, sont confrontées à un autre problème, à savoir celui du rejet des eaux usées, en l'absence d'assainissement en milieu rural. Ces eaux ,qui ne sont pas évacuées à travers un réseau d'assainissement, polluent les nappes phréatiques et les puits dans les zones rurales et sont responsables de la propagation du virus de l'hépatite dans certaines zones.
L'étude a permis de faire un diagnostic des principales faiblesses du système d'alimentation et de gestion de l'eau potable dans les régions rurales. «Il s'agit de faire l'état des lieux du secteur, de réviser le cadre institutionnel et de proposer des solutions pour réorganiser tout le secteur», a relevé Néjib Saâdoun, représentant du bureau d'études chargé de l'élaboration de l'étude. La Sonede, qui a jusqu'ici investi près de 24 millions de dinars par an pour développer le taux de raccordement des régions rurales au réseau d'eau potable, prévoit d'élaborer une nouvelle stratégie, en engageant une réforme profonde des composantes institutionnelle, organisationnelle, financière et environnementale de sa politique d'alimentation en eau potable dans le milieu rural. « Le raccordement des zones rurales au réseau d'eau potable est confrontée à plusieurs problématiques, dont celles du fractionnement des réseaux, de la couverture des dépenses, de la pollution environnementale... », affirme de son côté Saâd Seddik, directeur général de la Sonede.
Plusieurs projets sont prévus, dont l'approvisionnement en eau potable de 1.140 agglomérations du gouvernorat du Nord-Ouest à la fin 2015. Un grand projet de dessalement de l'eau de mer permettra enfin la production de 50.000 m3 par jour d'eau douce dans l'île de Djerba à partir de l'été 2016.


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