• Six autres pays arabes concernés • Formation de compétences tunisiennes dans ce domaine L'Institut national de recherche en génie rural, eaux et forêts (Inrgref) a organisé, récemment à Hammamet, un atelier scientifique qui a été consacré à l'examen des résultats d'un projet international de recherche portant sur l'utilisation des eaux salées dans l'irrigation des cultures fourragères. Ce projet de recherche englobe la Tunisie, les Emirats Arabes Unis, le Sultanat d'Oman, la Jordanie, la Palestine et le Pakistan. Il est financé par le Fonds international pour le développement agricole (Fida) avec le concours du Centre international d'agriculture biosaline de Dubaï (Icba). Plusieurs gouvernorats du Sud-Est du pays sont concernés par ce projet : Gabès, Médenine, Tataouine, Kébili et Tozeur. Le projet porte, notamment, sur l'introduction de nouvelles variétés de plantes fourragères, irriguées à l'eau salée, dont notamment une dizaine de variétés d'orge, de betterave fourragère, de colza et de sorgho. Les résultats obtenus sont très encourageants. Ils ont permis de promouvoir la productivité et le rendement des terres cultivées, d'améliorer les revenus des agriculteurs des régions concernées et de former des compétences tunisiennes dans ce domaine. Mise en œuvre d'un projet national corollaire La deuxième phase de ce projet international concerne la période 2010-2014 et englobe 7 pays : Tunisie, Syrie, Jordanie, Sultanat d'Oman, Palestine, Yémen et Egypte. Parallèlement à la réalisation de ce projet international, la Tunisie a entamé la mise en œuvre d'un autre projet national ordonné par le Président de la République et qui concerne le développement de la production de l'orge dans le Sud tunisien durant la période 2009-2012.