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L'Afrique du Sud fait taire les afro-pessimistes
AFRIQUE: Après le succès de l'organisation du Mondial
Publié dans La Presse de Tunisie le 13 - 07 - 2010

JOHANNESBURG (Reuters) — Rarement un événement international majeur avait généré autant de pessimisme que la 19e Coupe du monde. Mais, devant le succès du tournoi sud-africain, les sceptiques peuvent désormais ravaler leurs vuvuzelas.
Pendant les six années qui ont suivi le choix de l'Afrique du Sud pour accueillir le Mondial, les organisateurs ont dû faire face à une avalanche de critiques et de doutes, aussi bien à l'étranger qu'en interne, sur la capacité du pays, et plus largement du continent, à se montrer à la hauteur.
Les interrogations récurrentes sur le manque d'infrastructures et les lacunes pressenties en matière d'organisation logistique ont alimenté la rumeur selon laquelle la Fifa avait un "plan B" consistant à déplacer à la dernière minute le tournoi en Australie.
De nombreux rapports alarmistes ont également prédit des retards dans la construction des stades, des problèmes de transport insolubles ou de graves incidents liés aux angoissants taux de criminalité et de violence.
Mais, à l'exception d'un problème d'aiguillage au nouvel aéroport de Durban, qui a privé des centaines de supporters de la demi-finale Allemagne-Espagne, l'Afrique du Sud a finalement parfaitement rempli son contrat.
La criminalité, qui aurait pu causer les problèmes les plus graves et a dissuadé un certain nombre de supporters étrangers de faire le voyage, a été pratiquement inexistante.
Après avoir été sur la défensive pendant six longues années, le pays hôte peut donc maintenant afficher une satisfaction et une confiance sans précédent.
Le chef du comité d'organisation, Danny Jordaan, a désormais beau jeu de railler les pessimistes. "Restez bouder dans votre coin. Vous êtes une petite minorité. On va vous y laisser", a-t-il lancé.
Le Président sud-africain Jacob Zuma a, lui, évoqué "un grand succès (qui) va laisser un héritage durable à notre pays".
Pour Jordaan, le Mondial 2010 a été l'événement le plus important pour l'Afrique du Sud depuis la fin de l'apartheid en 1994, bien plus que la Coupe du monde de rugby, organisée un an plus tard. "Cela a été un grand moment d'unité", s'est-il réjoui.
Effet
boomerang ?
Dans un pays toujours troublé par les divisions raciales, la Coupe du monde a incontestablement rassemblé les Sud-Africains, le soutien aux Bafana Bafana allant bien au-delà de leurs traditionnels supporters noirs, malgré des résultats sportifs décevants.
L'Afrique du Sud sort aussi du Mondial avec des infrastructures modernes, en particulier des transports qui ont permis de désenclaver certains townships isolés par l'apartheid, ce qui ne serait probablement pas arrivé avant des décennies sans un tel moteur.
"L'impact à long terme est très important, pas seulement pour l'Afrique du Sud, mais peut-être plus encore pour l'Afrique", estime Frans Cronje, directeur adjoint de l'Institut sud-africain pour les relations entre les races.
"Des centaines de millions de personnes ont vu les bons côtés de l'Afrique. Ils ont vu qu'il n'y a pas que la jungle là-bas, que ces gens ont aussi des autoroutes et de l'électricité."
L'euphorie dans laquelle baigne l'Afrique du Sud n'a toutefois pas fait taire toutes les critiques.
Certains font remarquer que le pays, miné par le chômage, le sida et bien d'autres problèmes économiques et sociaux aurait pu faire un meilleur usage des cinq milliards de dollars qu'il a dépensés pour organiser le tournoi.
Le Mondial terminé, il n'est donc pas sûr que l'état de grâce dure longtemps pour le Président Zuma.
"Il y a eu un large consensus pendant la Coupe du monde. Tout le monde a coopéré. Ce n'est pas le cas si on regarde plus largement le mode de fonctionnement du gouvernement et du paysage politique", souligne Ebrahim Fakir, de l'Institut électoral d'Afrique du Sud.
"Le gouvernement risque un effet boomerang. Quand vous réussissez à construire (le stade de) Soccer City à temps, pourquoi ne pourriez-vous pas construire des logements sociaux à temps?", note Cronje.
"Ce que nous avons fait en un mois, pourquoi ne pourrions-nous pas le faire de manière permanente?", interroge déjà Dennis Davis, juge à la Cour suprême sud-africaine.


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