• Soutenir les politiques de l'emploi et améliorer le rendement du travail, afin d'occuper des postes très avancés sur le front de l'exportation «La formation pour soutenir les politiques de l'emploi et améliorer le rendement du travail», pourrait-il y avoir formulation plus claire des missions imparties à la formation professionnelle que le point 15 du Programme présidentiel 2009-2014. En effet, et après avoir réussi à mettre en place un système d'enseignement performant, la Tunisie se devait de se doter de tout un système de formation, nantie qu'elle est de 134 centres, dont 60 centres de formation et d'apprentissage. Certes, il s'agit de la formation professionnelle diplomante, corollaire et complément de l'enseignement dit général. Une formation pourvoyeuse, de par ses multiples filières, de qualifications et compétences nécessaires à l'étoffement du taux d'encadrement au sein des entreprises, qui constitue l'unique garant de la qualité des produits, du meilleur rapport qualité/prix de ces mêmes produits et conséquemment à relever les défis de la productivité et de la compétitivité. Une mise à niveau décisive et globale Centrée sur la mise à niveau globale de tous les modes et mécanismes de formation, cette saine orientation vise avant tout la valorisation des qualifications et des acquis de l'expérience pratique, en passant par le développement des compétences des formateurs. Le tout devant bénéficier directement à une vingtaine de secteurs prioritaires en matière d'emploi et de création d'entreprises. A cette fin, pas moins de 150.000 postes de formation sont à créer d'ici à 2014, en vue de subvenir aux besoins recensés au niveau de la main-d'œuvre qualifiée et du niveau de l'encadrement. Cela ira du coffreur-boiseur-bétonneur à l'ingénieur en textile où, au demeurant, les compétences tunisiennes se confirment dans le haut de gamme et dament le pion aux pionniers dans le domaine quelque peu menacés par l'irrésistible ascension des dragons asiatiques. Ainsi, le point 15 du Programme présidentiel, déjà en vigueur dans bien des secteurs, donne à mesurer toute la pertinence et l'étendue d'une politique perspicace et avant-gardiste, initiée et promue par le Président Zine El Abidine Ben Ali, qui sert si généreusement l'emploi dans notre pays. Sachant que l'emploi demeure encore une priorité absolue. D'ailleurs, la teneur des mesures décidées par le Chef de l'Etat au cours du Conseil ministériel tenu lundi 8 février le prouve bien; mesures qui concernent certes les interventions du Fonds national de l'emploi, mais qui laissent augurer de l'émergence de nouveaux mécanismes innovants en matière de formation. Ces mêmes mécanismes qui boosteront la qualification, la compétence, la compétitivité et la qualité, autant de facteurs qui convergeront vite en un unique faisceau vers une promotion plus marquante de l'exportation. But ultime de tout un parcours économique qui part des bancs et ateliers des centres de formation et aboutit jusqu'aux quais des grands ports et aux tarmacs des aérogares de fret où devra se déployer, dans sa grandeur et sa spécificité, le label qualité des produits tunisiens.