Ce ne serait que justice pour ce grand dirigeant sportif Il y a un peu moins de deux mois, nous quittait Rafik Khouaja, un des présidents de la Fédération tunisienne de handball le plus influent. Avant de prendre les rênes de l'instance fédérale, feu Rafik Khouaja a pratiqué le handball sous les couleurs d'El Makarem de Mahdia, sa ville d'origine, avant d'opter pour l'Espérance Sportive de Tunis. Après avoir mis un terme à sa carrière, il a intégré l'autre côté de la barrière, pour devenir responsable au sein d'El Makarem de Mahdia. Cet apprentissage lui a permis de connaître les rouages de la gestion sportive avant de s'attaquer au grand défi, celui de devenir président de la fédération. Rafik Khouaja effectuera deux mandats de 1994 à 1998 puis de 2002 à 2006. Cela lui permettra aussi d'intégrer les instances sportives internationales. Il sera membre de l'IHF (Fédération internationale de handball), second vice-président du bureau exécutif de la CAHB (Confédération africaine de handball) et trésorier de la Fédération méditerranéenne. Mondial 2005 : c'était lui Une fois à la tête de la fédération nationale, Rafik Khouaja faisait tout pour faire décoller le handball. C'est lui qui a eu le mérite de ramener le Mondial de 2005 dans notre pays. On se souvient que la Tunisie avait battu l'Allemagne de deux voix lors du vote. Aujourd'hui, il faudrait reconnaître les mérites de feu Rafik Khouaja. L'idée a été lancée lors de la commémoration du quarantième jour de son décès. La majorité des présents représentant le gratin du handball national a émis le vœu de voir la salle olympique de Radès porter le nom de Rafik Khouaja. Ce ne serait que justice pour ce dirigeant sportif hors pair qui est également derrière le recrutement de grands sélectionneurs nationaux comme Zoran Zivkovic et Saed Hasanefendic. Feu Rafik Khouaja avait le verbe facile et savait communiquer pour ramener les sponsors. Voir la salle olympique de Radès être baptisée à son nom ne serait qu'une légitime reconnaissance. D'anciens sportifs ont vu des salles couvertes porter leurs noms. Nous citerons entre autres les salles Taoufik Bouhima à Radès-Ville, Raja Hayder à La Marsa, Mohamed Ali Akid à Sfax, Mohamed Zouaoui à Tunis et Aziz Miled à Kairouan. Puisse maintenant la tutelle répondre favorablement à l'appel de la famille du handball.