La BM entend intégrer la dimension environnementale dans son plan d'action pour la Tunisie La directrice interrégionale de la Banque Mondiale (BM) en Tunisie, Eleen Murey, a souligné, lors de sa rencontre, mercredi dernier à Tunis, avec le secrétaire d'Etat, chargé du développement durable, Mounir Majdoub, l'intention de la BM d'intégrer davantage la dimension environnementale dans son plan d'action pour la Tunisie s'étalant sur la période 2015-2020. Au cours de l'entretien consacré au projet du tourisme écologique et de la préservation de la biodiversité saharienne, Murey a mis en exergue la volonté de la BM de poursuivre le renforcement des politiques environnementales et des programmes de développement avec la Tunisie, selon un communiqué publié par le ministère de l'Equipement, de l'Aménagement du territoire et du Développement durable. De son côté, Mounir Majdoub a affirmé que son département œuvre actuellement à développer les différents mécanismes et les entreprises, à maîtriser la coordination entre les différents intervenants et à dynamiser l'action participative. L'objectif est, a-t-il dit, de garantir un plan stratégique assurant la protection des ressources naturelles, des écosystèmes et la santé des citoyens du point de vue environnemental. Le ministère de tutelle s'emploie, selon le responsable, à contribuer à la création de richesses et de la valeur ajoutée, en se basant sur une stratégie nationale intégrant les fondements de l'économie verte et le développement durable. Le projet du tourisme écologique et de la préservation de la biodiversité saharienne sera financé moyennant un don de neuf millions de dollars octroyé par le Fonds mondial de l'environnement (FME) et des contributions de l'Etat tunisien, de la BM et du fonds français international de l'environnement. Ce projet dont la réalisation s'étale sur la période 2013-2018, concerne trois réserves naturelles au sud tunisien, à savoir «Dghoumes» à Tozeur, «Jebil» à Kébili et «Bouhedma» à Sidi Bouzid. Le projet qui a été l'objet d'une réunion, tenue par le comité de pilotage, vise à enraciner une nouvelle approche de gestion des réserves naturelles, qui tient compte de la participation des habitants et du partenariat public-privé (PPP) et du développement des textes législatifs. Il couvre également les petits projets dans le domaine du tourisme écologique.