Période des soldes : du 20 juillet au 5 septembre Les soldes d'hiver et d'été constituent d'importants événements commerciaux, bien ancrés dans les traditions et attendus avec impatience par les consommateurs avertis qui y voient un moyen de renouveler leur garde-robe sans trop écorner leur budget. D'un commun accord avec la profession et l'Office de défense du consommateur, le ministère du Commerce et de l'Artisanat a avancé cette année de dix jours la période des soldes estivaux, la programmant du 20 juillet au 5 septembre, au lieu de l'habituel période allant du 1er août au 15 septembre, en raison du fait que cette manifestation commerciale coïncide avec le mois de Ramadan. Cette année, le ministère table, pour cette édition, sur la participation de plus de 2000 points de vente et 1500 opérateurs économiques (contre seulement 1457 pour la période des soldes de l'année dernière), sachant que ce chiffre est appelé à augmenter, dans la mesure où les opérateurs continuent à déposer leur demande de participation jusqu'à deux jours avant la date des soldes. Attention aux infractions Une fois encore, le ministère du Commerce veillera scrupuleusement à ce que cet événement se déroule dans le strict respect des lois et des règles en vigueur en matière de transparence des transactions commerciales. La législation prévoit notamment que tout opérateur économique est libre de vouloir ou pas enregistrer sa participation aux soldes. Pour ceux qui décident d'y participer, ils peuvent choisir les articles pour lesquels ils prévoient une réduction à condition, toutefois, que ces articles ne soient pas de la nouvelle collection (ils doivent avoir été exposés au moins trois mois avant les soldes) et que la promotion proposée ne soit pas inférieure à 20%. "Les conditions qui régissent la vente en période normale sont les mêmes que les conditions de vente en période de soldes. A titre d'exemple, un article s'il présente un défaut, peut être repris et échangé", souligne le directeur des enquêtes économiques. Des équipes ont été constituées pour effectuer des visites et veiller à ce que des infractions ne soient pas commises. Gare à la publicité mensongère Ainsi, au cours de cette semaine, des procès-verbaux ont été adressés à deux grandes enseignes de prêt-à-porter qui ont envoyé des sms publicitaires à leurs clients pour les informer des soldes, bien qu'il soit strictement interdit de réaliser des opérations de promotion quarante jours avant les soldes (15 infractions ont été enregistrées par les services de contrôle économique lors des 120 visites qui ont déjà été effectuées). Les équipes sont également chargées, au cours de cette semaine, de rendre visite à un certain nombre de points de vente, afin de pratiquer un relevé des prix pour pouvoir ensuite les comparer aux prix pratiqués pendant la période des soldes. "La promotion doit se faire sur le prix le plus bas de l'article au cours des soldes", explique, à ce propos, le directeur des enquêtes économiques. Pendant les soldes, les équipes devront vérifier, au cours des visites de contrôle, si les articles soldés correspondent bien à ceux qui ont été déclarés par les opérateurs économiques et s'il n'y a pas de cas de publicité mensongère. "Les agents devront vérifier l'affichage, comparer les prix nouveaux avec la réduction pratiquée et les prix anciens et surtout bien s'assurer qu'il n'y ait pas de publicité mensongère. A titre d'exemple, certains commerces affichent des promotions géantes sur certains articles alors que ces derniers ont été tous vendus. Il s'agit d'une publicité mensongère". Comme l'année dernière, la période des soldes devrait se dérouler sans trop d'anicroches. Seul bémol: en l'absence de concurrence, les commerces dans les régions continuent à ne pas adhérer suffisamment aux soldes, malgré les nombreuses réunions de sensibilisation qui ont été tenues à l'échelle nationale et régionale pour encourager les commerçants à y participer.