L'industrie du plastique connaît une floraison depuis quelques années compte tenu d'une demande en accroissement continu, ce qui peut porter atteinte au milieu naturel si des mesures ne sont pas prises. La fabrication du plastique sous toutes ses formes connaît, ces dernières années, un développement extraordinaire, compte tenu de la demande des industriels et des consommateurs. En effet, les bouteilles en plastique pour l'eau minérale et les boissons gazeuses, par exemple, sont fabriquées quotidiennement en grandes quantités. L'Etat a institué une taxe pour les utilisateurs de bouteilles en plastique qui ne veulent pas ou sont dans l'incapacité de récupérer ces sous-produits, le but étant de protéger l'environnement contre la pollution due aux déchets en plastique qui ont envahi toutes les villes. Une nouvelle industrie est née grâce au développement de la fabrication de ces bouteilles. En effet, des sociétés de petite et de moyenne taille ont vu le jour pour collecter les bouteilles en plastique et les vendre aux industriels qui souhaitent les transformer en matière première – vendue au marché local et à l'extérieur – qui sert à fabriquer plusieurs objets en plastique. Des collecteurs de plastique indépendants ont fait leur apparition dans presque toutes les villes pour collecter les bouteilles en plastique dans les décharges et les conteneurs municipaux avant de les livrer aux sociétés de collecte. La fabrication de bouteilles en plastique se fait sur chaîne à moules qui est capable de mettre au point en quelques minutes des milliers de bouteilles. La seule solution pour préserver l'environnement consiste à récupérer ou à collecter ces déchets solides. Ces bouteilles en plastique sont préférées au verre par plusieurs industriels compte tenu du coût mais aussi du stockage et de la commercialisation. Jadis, le verre était utilisé pour tous les aliments, y compris le lait, les boissons gazeuses, l'eau minérale, l'huile d'olive et de friture... Eviter les infractions Depuis les années quatre-vingt, le plastique a fait son apparition dans presque tous les commerces. Les industriels ont trouvé un créneau fort rentable et peu coûteux, à savoir la fabrication des bouteilles en plastique qui a remplacé celle des bouteilles en verre. Même le commerce parallèle est partie prenante dans le secteur, puisque plusieurs commerçants appartenant au circuit parallèle n'hésitent pas à utiliser des bouteilles d'eau minérale vides pour les remplir d'huile d'olive vendue en vrac. Les industriels et certains commerçants n'accordent pas beaucoup d'importance à la santé, à l'hygiène des consommateurs et à la protection de l'environnement. Le paiement d'une taxe destinée à la récupération de leurs déchets ne dispense pas les industriels de faire un effort au sujet de la préservation du milieu naturel. D'ailleurs, la taxe en question constitue une de plus pour la trésorerie de l'Etat, mais n'est pas utilisée pour la récupération des déchets, qui est à la charge des sociétés de collecte et des municipalités. Les industriels fabriquent les bouteilles en plastique selon la demande des donneurs d'ordre qui sont les dirigeants des usines d'eaux minérales, de boissons gazeuses et même de lait. Les quantités de bouteilles mises à la disposition des clients sont importantes. L'essentiel pour ces fabricants est d'avoir le maximum de clients et de fabriquer la plus grande quantité possible pour améliorer leur chiffre d'affaires. Les sociétés de collecte de bouteilles en plastique commencent à réduire leurs activités car les transformateurs de plastique ne sont plus intéressés par ces sous-produits, vu la chute des activités. Une grande partie de ces bouteilles, non récupérées, sont jetées dans les décharges ou dans la nature. La destruction de ces déchets est difficile. Il ne faut surtout pas les brûler, comme le font certaines personnes, car la fumée qui s'en dégage est nocive pour l'homme et l'environnement. Dans les décharges contrôlées, on procède souvent à leur enfouissement, ce qui ne constitue pas une solution idéale. Selon les experts, le problème doit être traité à la source, c'est-à-dire au niveau des usines de fabrication, qui doivent limiter leur production. L'utilisation du verre et des matériaux biodégradables et récupérables pourrait améliorer la situation de l'environnement sans pour autant porter atteinte aux activités des industriels et des commerçants.