Pas besoin d'être devin pour mesurer l'étendue des difficultés qui attendent le ST face au SG Le déplacement à Chenenni arrive à un moment délicat après le report de la décision en appel contre l'interdiction de recrutement infligée au club. Du coup, du moins pour ce premier match de la phase retour, l'entraîneur Lassaâd Dridi ne pourra pas aligner ses dernières recrues, Seïfeddine Ben Akremi, Fousseyni Coulibaly et Abbès Ghodhbane, ce qui constitue indiscutablement une véritable source d'embarras. En attendant que le comité d'appel tranche, peut-être, avant la deuxième sortie après la trêve, mercredi au Zouiten contre le Club Africain. D'ailleurs, le staff stadiste doit puiser au fin fond de son potentiel pour composer un onze capable de tenir le choc devant un de ces clubs dits moyens qui ont souvent tourmenté le club du Bardo (défaite 0-3 à Monastir, 0-4 à Zarzis...). Sans oublier que ce même Stade Gabésien lui avait infligé, la saison dernière, un cinglant revers au Zouiten-même (0-4). Privé également pour suspension de l'inspirateur de la manœuvre offensive, Elyès Jelassi (3e avertissement), de son latéral droit Mohamed Ben Ali et de son joueur de couloir gauche, Haythem Baghdadi, le ST peut avoir les plus grandes appréhensions quand bien même son adversaire du jour ne va pas bénéficier de l'apport de ses supporters, le match étant décrété à huis clos. Les copains de l'implacable buteur Alaâ Marzouki ont alterné du bon et du moins bon tout au long du mois et demi de la trêve. A l'image de la dernière performance en amical (défaite 0-2 contre l'Union Sportive Monastirienne). Le staff technique n'arrêtera sa formation rentrante qu'au tout dernier moment. Mais c'est surtout le poste de latéral gauche qui sera difficile à colmater en l'absence de Ben Akremi et Baghdadi. Dure, dure cette reprise !