A l'issue de sa réunion d'urgence, le Conseil des ministres s'est engagé à traquer les terroristes assassins jusque dans leurs repaires, appelant à renforcer la cohésion nationale et la vigilance dans cette lutte implacable Le Conseil des ministres, réuni hier en urgence, a assuré que l'opération terroriste de Boulaâba (gouvernorat de Kasserine) qui a coûté la vie à quatre gardes nationaux, «ne restera pas impunie». Le Conseil des ministres s'est engagé à «traquer les terroristes assassins jusque dans leurs repaires dans le but de les éliminer, d'en débarrasser le pays et de faire régner l'ordre partout», d'après les termes de la déclaration dont le chef du gouvernement, Habib Essid, a donné lecture, à l'issue de la réunion du Conseil, tenue au Palais de Carthage, sous la présidence du chef de l'Etat, Béji Caïd Essebsi. «Cette lâche opération terroriste confortera encore plus la détermination du gouvernement à traquer les terroristes partout où ils se trouvent et à éradiquer le terrorisme dans le pays», a-t-il ajouté. Un combat de longue haleine La guerre contre le terrorisme est «un combat harassant et de longue haleine» qui commande de «conjuguer les efforts», «renforcer la cohésion nationale» et «placer l'intérêt du pays au-dessus de toutes les considérations», souligne encore la déclaration, appelant à la vigilance, à la disponibilité, à la persévérance et aux sacrifices, dans la guerre contre le terrorisme. Dans cette déclaration, le Conseil des ministres a, également, fait l'éloge du rôle des héros de la Garde nationale, de l'armée et des unités sécuritaires dont il a dit qu'ils «ne cessent de consentir les plus lourds sacrifices et resteront un bouclier de la patrie et un bastion imprenable contre le terrorisme, sur lequel se briseront toutes les tentatives désespérées visant à déstabiliser le processus démocratique et à ralentir la marche du peuple vers le développement et le progrès». Le Conseil a, également, salué la mémoire des gardes nationaux tombés en martyrs à Boulaâba et exprimé ses condoléances à leurs familles respectives et à la famille sécuritaire éplorée.