Les Etoilés étaient tout simplement méconnaissables face à un SG jouant conformément à ses moyens Stade olympique de Sousse/Pelouse en bon état. Public assez nombreux/Temps froid. Arbitrage hésitant de Boudabbous Avertissements : ESS : Bédoui SG : Rebaii, Hosni ESS : Balbouli, Neguez, Abderrazak (Moussa 80'), Bédoui, Boughattas, Saied (Souda 55'), Kom, Tej, Brigui, Mouihbi (Lahmar 70'), Bounedjeh SG : Rebaii, Baccouche, B. Sassi, A. Jelassi, Abdi, Kthiri, H. Jelassi, Cissé, Touré (Gueblaoui 83'), Bguir (Fouzai 80'), Hosni (Keita 70') Les deux formations avaient un objectif quasi-identique, à savoir remonter la pente après le nul amer des Sahéliens ramené de Sfax et la défaite des Gabésiens essuyée lors de la dernière journée du championnat face au Stade Tunisien. Mais il faut avouer d'emblée que les deux formations n'ont pas fourni le volume de jeu et la percussion nécessaires leur permettant de réaliser leurs objectifs respectifs, surtout du côté étoilé qui a fourni, osons le dire, un non-match. En effet, la première période a été tout simplement insipide entre une Etoile totalement hors du coup et n'arrivant jamais à retrouver ses repères, et un SG jouant en fonction de ses moyens et cherchant «raisonnablement» le résultat de parité. Pour s'y faire, les protégés de Okbi ont opté pour un dispositif s'articulant autour d'un double rideau défensif jugulant ainsi les manœuvres des coéquipiers de Bédoui qui manquaient visiblement d'inspiration et de créativité pour déjouer le schéma adopté par les Gabésiens. Au cours de cette première période, on a assisté à un non-football, où il n'y avait presque pas d'occasions de but franches à l'exception du tir de Hosni à la 40' qui a heurté la transversale de Balbouli. Sans exagération, les Etoilés n'ont pas réussi «bizarrement» la moindre occasion nette pour inquiéter le portier gabésien Rebaii, excepté le tir puissant de Kom qui est passé au-dessus de la transversale. Pire encore, il a fallu attendre la 34' pour assister au premier corner en faveur des protégés de Benzarti. Médiocrité à toute épreuve La seconde période a été un «remake» de la première mi-temps, où on a vu un SG visiblement plus calme et profitant de la précipitation et de la confusion d'un ensemble étoilé cherchant désespérément à sceller le sort de la rencontre, où il y a eu une confusion des rôles accablante surtout au niveau de la ligne médiane qui manquait terriblement d'espace, relative au positionnement rationnel des coéquipiers de Bguir. A la 56', Bounedjeh —dans un jour sans— a exaspéré l'assistance par ses dribbles inutiles dans les 16m, et a privé son équipe d'une occasion intéressante. Quatre minutes plus tard, c'est au tour de Hosni de déjouer le hors-jeu pratiqué hasardeusement par la défense étoilée. Il a fallu l'intervention de Boughattas pour éloigner le danger. La réplique des Sahéliens a eu lieu à la 66' par Bédoui qui a failli tromper Rebaii par une déviation de la tête. A la 81', c'est au tour de Moussa, à peine incorporé à la place de Abderrazak, de rater le coche en voyant son heading intercepté difficilement par le gardien gabésien Rebaii. L'occasion la plus nette de cette seconde période a eu lieu à la 89' par l'intermédiaire de Tej qui a vu son tir puissant passer légèrement au-dessus de la lucarne. Au final, les Etoilés, émoussés physiquement et pratiquant un jeu chaotique, ont intérêt à revoir certains choix tactiques et éviter toute sorte d'entêtement, n'est-ce pas F. Benzarti ? Quant aux protégés de Okbi, ils n'ont nullement usurpé leur point ramené courageusement de Sousse.