Premier vol pour l'Egypte hier soir Le porte-parole du ministère de la Défense, le lieutenant-colonel Belhassen Oueslati, a affirmé hier que l'armée tunisienne assure l'évacuation des ressortissants égyptiens au niveau du point de passage frontalier de Ras Jedir vers l'aéroport Djerba-Zarzis. Dans une déclaration à l'agence TAP, Oueslati a précisé que l'intervention de l'armée tunisienne se limite à sécuriser le transit des ressortissants égyptiens fuyant le conflit en Libye, en coordination avec les forces de l'ordre. Il a ajouté que les moyens de transport utilisés n'appartiennent pas au ministère de la Défense. Le ministère du Transport avait annoncé que des avions égyptiens allaient assurer, jeudi à minuit, le rapatriement des ressortissants égyptiens au départ de l'aéroport Djerba-Zarzis. Le conseiller chargé de la communication auprès du ministre du Transport avait indiqué que le premier vol assurera le transport de plus de 100 personnes, en attendant d'évacuer le reste des Egyptiens en suspens, dont le nombre n'a pas encore été déterminé. Premier vol Par ailleurs, le premier vol d'Egyptair, à partir de l'aéroport international de Djerba/Zarzis pour Le Caire, devait avoir lieu hier à 20h00, avec à son bord 188 Egyptiens, évacués de Libye par le poste-frontière de Ras Jedir (gouvernorat de Médenine), hier aux premières heures, en raison du retard marqué au départ de l'avion d'Egypte. Toutes les parties concernées se sont mobilisées pour faciliter les procédures d'enregistrement et de passage des Egyptiens, et garantir les divers services nécessaires. La délégation de l'ambassade d'Egypte à Tunis a refusé de faire toute déclaration, alors que le chef d'escale d'Egyptair, Mohamed Nasr, a indiqué que le nombre de vols pour l'évacuation de ses compatriotes n'a pas encore été fixé et que tout dépend du nombre de personnes qui arrivent par Ras Jedir, soulignant que la coordination est totale entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, pour garantir plus d'organisation aux opérations. Les 188 Egyptiens avaient quitté sans difficulté, hier matin, le poste-frontière de Ras Jedir pour l'aéroport à bord de quatre bus, sous escorte d'une unité sécuritaire, et les habitants de Ben Guerdane qui observent un sit-in, depuis quelques jours, leur ont offert de l'eau et du pain.