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Kiosque internationl
Publié dans La Presse de Tunisie le 03 - 03 - 2015


Les fastes et les frasques des Netanyahu
Yossef Shapira, contrôleur d'Etat, a publié, en Israël, un rapport comptable très attendu et qui pourrait traîner les Netanyahu devant les tribunaux. Il fait état des dépenses du couple et met en évidence des excès financiers avec des deniers publics qui indignent les Israéliens.
Pressentant la bombe puante, la veille de la publication du fameux rapport, Sara Netanyahu a invité la star du design d'intérieur, Moshik Galamin, et ses caméras pour une visite de Beit Aghion, leur résidence officielle de la rue Balfour. Cette vidéo censée prouver que les Netanyahu ne vivent pas dans une tour d'ivoire, veut montrer la vétusté des lieux. Comble de l'inutilité de cette mise en scène : le rapport de Shapira ne porte pas sur les fonds dépensés pour leur résidence mais sur les voyages en avion, les frais de bouche, de maquillage, de coiffure, de fleurs... payés au couple par le contribuable.
Les Netanyahu vont également devoir justifier — peut-être devant un juge — d'une moyenne de 17.150 euros dépensés par mois pour le ménage de leurs résidences dont 1.800 chaque mois pour leur résidence secondaire de bord de mer, qu'ils n'occupent pas.
Enfin, le rapport de Shapira note que Madame aurait dépensé près de 37.000 euros en maquillage et coiffeur entre 2009 et 2013.
Pour la presse israélienne, les excès de Sara Netanyahu sont tellement communs qu'ils ne font même plus les gros titres. Certains anciens employés de la résidence ministérielle lui ont intenté un procès en raison de sa conduite envers eux qu'ils jugent «excessive». Selon leurs accusations, ses «penchants pour la bouteille» la rendraient imprévisible et colérique.
Enfin, Sara Netanyahu a récemment été au cœur du «Bottlegate». La femme du chef de l'Etat a reconnu avoir détourné des fonds publics en empochant personnellement l'argent des consignes des bouteilles bues par le bureau du Premier ministre. La somme, plutôt dérisoire, a été remboursée, mais l'image du couple en a lourdement pâti.
Le train de vie des Netanyahu a en tout fait une première victime : le débat d'idées. Il reste maintenant un peu moins d'un mois avant que les Israéliens ne se rendent aux urnes... Aline JOUBERT (Marianne)
La France condamnée pour ne pas avoir interdit gifles et fessées
La sanction est tombée. Le Conseil de l'Europe — l'organisme européen de défense des droits de l'Homme — estime, dans une décision qui doit être rendue publique demain, que le droit français « ne prévoit pas d'interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels ». De ce fait, elle viole l'article 17 de la Charte européenne des droits sociaux dont elle est signataire, qui précise que les Etats parties doivent «protéger les enfants et les adolescents contre la négligence, la violence ou l'exploitation». Cette décision ouvrirait par ailleurs la voie à une condamnation par la Cour européenne des droits de l'Homme (Cedh), selon les associations qui mènent campagne pour l'interdiction de la fessée.
Des études ont mis en évidence un lien entre les coups reçus dans l'enfance et l'agressivité à l'âge adulte. Ces châtiments ne sont pas non plus éthiquement défendables selon eux. «En France, on n'a pas le droit de frapper des animaux mais on peut frapper des enfants», ironise M. Lazimi. Cependant, la plupart des Français ont reçu des corrections de leurs parents, en ont donné, et la très grande majorité (80 % selon les derniers baromètres), sont hostiles à une interdiction. Certains observateurs craignent qu'une loi bannissant les châtiments corporels ne sape l'autorité des parents à un moment où celle-ci est déjà mise à mal. Gaëlle DUPONT (Le Monde)
24 heures dans la vie d'une espionne de la Dgse
Quelques jours après les attentats du 7 janvier, le plus puissant service du renseignement français — 6.000 personnes, 600 millions d'euros de budget annuel — nous a ouvert ses portes pour rencontrer des agents secrets au féminin.
Depuis les années 1990, avec la démilitarisation de la Dgse, leur nombre a triplé, pour atteindre 26 % en 2013. «Elles occupent désormais les mêmes postes que les hommes», souligne Philippe Hayez, enseignant à Sciences Po Paris. Le danger, elles l'affrontent plus âprement lors des missions à l'étranger, à Kaboul, Bamako ou Islamabad. « Mais impossible d'y aller en famille quand il n'y a pas d'école et qu'il faut circuler en voiture blindée, souligne Véronique, chargée de la "mobilité des carrières" à la DRH. On envoie plutôt des "célibataires géographiques"». La Dgse compte environ 400 à 500 agents déployés sur la planète, géolocalisés par GPS. Officier traitant, c'est le cœur du métier, celui où l'on se crée une identité fictive. «Pendant une semaine, je me suis créé une "légende" de créatrice de bijoux pour sortir des cailloux d'un pays d'Asie suspecté de fabriquer des armes chimiques, se souvient Nathalie, 50 ans, lieutenant-colonel. Une autre fois, je me suis glissée dans la peau de présidente d'une ONG fictive pour infiltrer un groupuscule de mercenaires des Balkans». Assise au bord du fauteuil avec les mains posées sur ses genoux, on sent que Charlotte, 44 ans, coupe courte et lunettes triangulaires, vit dans le contrôle permanent. Recrutée par la Dgse juste après la vague d'attentats à Paris en 1995, cette parfaite arabisante travaille comme officier clandestin au Moyen-Orient. «Le jour, je participe à des réunions protocolaires à l'ambassade. Le soir, j'enfile un voile et je deviens Nour, une femme arabe des quartiers populaires». Elle porte sur elle, cousu dans une doublure, un dictaphone pour capter les conversations. «J'infiltre des groupes djihadistes pour mettre la main sur des listes de noms, des tracts, des communiqués, tout ce qui peut nous renseigner sur leur fonctionnement. Puis j'envoie des messages cryptés à Paris... Je peux devenir amie avec des criminels, des hommes d'affaires véreux ou des voyous, affirme-t-elle. Je ne mets aucun affect dans mon travail. Les renseignements que j'obtiens aident à libérer des otages ou à déjouer des attentats. Pour moi, c'est une fierté». Dalila KARCHOUCHE (Le Figaro)
Corée du Nord : Kim bluffe-t-il?
Revoilà les idées de mars. Les «impérialistes» américains et leurs alliés «fantoches» sud-coréens sont de nouveau sur le pied de guerre et se préparent à «une invasion» du royaume de Kim Jong-un. Et comme chaque année, le régime de Pyongyang montre les dents. La Corée du Nord a tiré deux missiles balistiques de courte portée, quelques heures avant le début des manœuvres militaires américano-sud-coréennes annuelles sur la péninsule. Les projectiles se sont abîmés en haute mer, après avoir parcouru 490 kilomètres au large de la côte orientale du pays. Ce coup de semonce réplique aux jeux de guerre géants «Key Resolve» et «Foal Eagle» qui mobilisent 8.600 soldats américains et 200.000 Sud-Coréens jusqu'au 24 avril avec, pour objectif, de préparer plusieurs scénarios de crise dans la région. «La péninsule coréenne est à nouveau à deux doigts du début d'une guerre», a déclaré un porte-parole de l'Armée populaire de Corée (APL), avant de promettre des «frappes impitoyables». Premier élément d'inquiétude, ces missiles ont été tirés sans préavis ni demande d'une «no fly-no sail zone», selon Séoul et Tokyo. Par le passé, Pyongyang a souvent prévenu ses voisins du test de missiles pour éviter tout accident. Cette fois-ci, elle a joué avec le feu, au risque d'une collision avec un bateau de pêche ou un avion de ligne aux conséquences tragiques. Ces tirs sont «extrêmement problématiques en matière de sécurité maritime et aérienne», a réagi le chef du secrétariat du gouvernement japonais, Yoshihide Suga. Les experts cherchent également à déterminer si les deux engins lancés sont de simples Scud ou bien des missiles Rodong 2, un engin de moyenne portée exhibé lors de parades militaires à Pyongyang mais dont l'existence réelle reste sujet à controverse. Sébastien FALLETTI (Le Point)


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