Le Cap Bon et ses élites sont tous solidaires avec les forces de l'ordre et nos forces armées Entre députés, représentants de l'autorité régionale et acteurs de la société civile, la marche républicaine contre le terrorisme a réuni, samedi, à Nabeul une centaine de manifestants pour dénoncer l'attaque terroriste perpétrée mercredi dernier au musée du Bardo. Le cortège des manifestants est parti de la place des Martyrs dans la ville de Nabeul jusqu'au siège du gouvernorat avec de brèves escales devant le siège du district de la sûreté des forces de l'ordre au niveau de la statue Ibn Khaldoun, sise à l'avenue Ali Balhouane et du côté de la Jarre de Nabeul. Le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) à Nabeul, Abbes Hannachi, et le président régional de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), Adel Alaya, ont rappelé que cette marche se veut un message fort de la population qui « rejette catégoriquement le terrorisme qui menace le tourisme, un des piliers de l'économie tunisienne». Ne touche pas à la vie des Tunisiens De son côté, la députée nahdhaouie Meherzia Laâbidi, représentante de la circonscription Nabeul 2 à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) et ex-vice présidente de l'Assemblée nationale constituante (ANC), pense que cette marche est un symbole de l'unité nationale et de la solidarité des Tunisiens avec leurs forces de l'ordre et leur armée contre le terrorisme soulignant par la même occasion que, quand elle frappe, la violence n'épargne personne. Nous pouvons avoir des différences quant à la manière de construire notre démocratie et quant aux priorités, mais il y a une seule chose sur laquelle nous sommes tous d'accord, à savoir il ne faudrait pas toucher à la vie des Tunisiens et au processus démocratique et surtout à notre modèle de société, ses principes et ses valeurs» , a-t-elle déclaré. Se mettre au travail En revanche, la députée de Nida Tounès, Nadia Zangar, a insisté sur l'impératif de se mettre au travail tout en espérant que cette union nationale contre le terrorisme pourra être le début d'une nouvelle page pour redresser le pays et montrer aux terroristes que la Tunisie est plus forte qu'avant. Enfin, toujours avec les politiques, Marwen Menzli, membre du bureau local d'Afek Tounès, a salué cet élan populaire qui s'est manifesté dans toutes les régions du pays suite à l'attaque du musée du Bardo tout en appelant les citoyens à être plus coopératifs avec les services de renseignements et les forces de l'ordre pour barrer la route aux terroristes.