C'est le critère principal pour le choix de notre pays. Flatteur Avant d'entamer son discours au sujet du match du Trophée des champions qui opposera ce soir l'Olympique de Marseille au Paris-Saint-Germain, le patron de la Ligue française de football a dû s'expliquer, la mort dans l'âme, sur la dernière déconvenue des «Bleus» au Mondial d'Afrique du Sud. «C'est un mauvais souvenir à effacer au plus vite. De toute façon, tout est à refaire dans cette équipe de France et Laurent Blanc est l'homme de la situation. Ses premières décisions sont pertinentes et nous nous attendons à un redressement rapide sous sa conduite», affirmera le premier responsable du football professionnel français. Frédéric Thiriez n'a pas caché que le football de l'Hexagone a beaucoup de retard à combler par rapport à d'autres pays européens mieux nantis, à l'instar de l'Italie, de l'Espagne, de l'Allemagne et de l'Angleterre. «Le football français doit avancer au niveau des finances en ce qui concerne les droits de télévision mais aussi sur le plan de l'infrastructure. L'Euro 2016 est une aubaine pour avoir de nouveaux stades en France», ajoutera Thiriez. Un record à battre Le président de la ligue est ensuite passé au sujet du jour, le choc entre Marseillais et Parisiens. Pourquoi Tunis au fait et le stade de Radès pour couvrir cet événement? «Simplement parce que la Tunisie a présenté le meilleur dossier», dira Frédéric Thiriez. Elle était certes en concurrence avec trois ou quatre pays, mais la Tunisie a présenté des garanties certaines. Le patron du football français faisait sans doute allusion à la sécurité. Et là, les autorités tunisiennes ont concocté tout un programme pour que le match se déroule dans les meilleures conditions. Frédéric Thiriez n'a pas caché en fin de conférence qu'il tablait sur une grande affluence, plus de 34.600 spectateurs, soit un nombre à battre et qui est celui des supporters présents lors de la précédente édition à Montréal en 2009.