Pour le sélectionneur national, la recette est toute simple, mais le match sera dur à négocier Êtes-vous satisfait de la préparation malgré l'absence des expatriés ? Tous les sélectionneurs nationaux sont confrontés aux mêmes problèmes. La période de préparation est souvent courte, journée Fifa ou pas. Et c'est encore plus difficile quand ce n'est pas une journée Fifa, comme c'est le cas maintenant pour la simple et bonne raison qu'on ne peut pas obliger les clubs à libérer les joueurs. Je reste quand même confiant. Nous avons un groupe de qualité. Tous les joueurs se valent et les absences enregistrées ne devront pas peser dans la balance. Il y aura des absences certes, mais aussi des nouveaux... Tout joueur qui a pu venir est un renfort pour la sélection olympique. J'ai opté pour l'expérience à l'échelle internationale, notamment en équipe nationale. Car dans ce genre de confrontation, avoir l'expérience dans les catégories inférieures en sélection, que ce soit avec les juniors ou même chez les cadets, est un plus. C'est important d'avoir un vécu international. Concernant les absences, c'est bien dommage que Imed Louati n'a pas été libéré par son club chinois. J'aurais aimé aussi que Jouini soit avec nous. Mais son remplaçant, Ahmed Sassi, est un très bon suppléant. Il a été formé à l'Espérance et il a gagné en solidité lors de son passage en Allemagne. Vous-vous êtes bien renseigné sur votre adversaire... Nous avons une idée claire sur le Soudan. Le sélectionneur soudanais a l'avantage de pouvoir disposer des joueurs quand il le désire. La sélection soudanaise est formée essentiellement des joueurs d'Al Hilal et d'Al Merrikh. Ce sont des joueurs techniques et rapides. Les Soudanais ont préparé ce match aller en Algérie. Ils en ont profité pour disputer un match amical mardi dernier contre la sélection algérienne. La rencontre s'est soldée par un nul, un but partout. Pour finir, si vous mettez le match dans son contexte ? Quand on a l'avantage de disputer un match aller, il faut penser à le gagner. Peu importe si c'est par le plus petit écart, l'essentiel étant de ne pas encaisser de buts. Je suis confiant en notre capacité de passer le cap du Soudan. Notre objectif est de nous qualifier aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016. Une qualification aux JO ferait naître une nouvelle génération de 11 à 15 footballeurs. En cas de non-qualification, ils ne seraient que deux internationaux tout au plus à passer en équipe nationale A. Je fais partie de la génération des internationaux qui ont disputé les JO de 1996 à Atlanta. Nous étions 18 joueurs à voir leurs carrières lancées après ces Jeux olympiques, notamment en première sélection. C'est tout le mal que je souhaite à mes joueurs.