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La chute du mur de Berlin: un "non évènement" qui a changé la face du monde
Publié dans Leaders le 02 - 11 - 2009

Dans la nuit du 8 au 9 novembre 1989, le dernier symbole de la guerre froide s'effondrait, le fameux mur de Berlin érigé trente ans plus tôt. Un édifice de 167 kilomètres de long dont on avait prédit lors de sa construction la même longévité que la Grande Muraille de Chine, tant les clivages idéologiques entre communisme et capitalisme paraîssaient alors irréversibles et en tout cas appelés à durer longtemps. Pourtant, ce mur qui résumait à lui tout seul les rivalités entre les deux blocs tiendra à peine une trentaine d'années.
Un non-évènement?!
Cet évènement qui dépassait, en réalité, le cadre allemand, fut traité, à l'époque, comme un non-évènement par la plupart des pays occidentaux et suivi avec une certaine incrédulité par des chancelleries qui en avaient vu d'autres depuis la fin de la guerre: blocus de Berlin en 1948-49, Budapest en 1956, printemps de Prague en 1968, grève des ouvriers de Gdansk, en ¨ Pologne en 1981 et guerre d'Afghanistan. On était conscient des difficultés que rencontrait l'Union Soviétique tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Mais, à chaque fois, " la patrie du socialisme " donnait l'impression de s'en sortir. Une impression confortée depuis l'arrivée de Gorbatchev au pouvoir. Pourtant, l'impensable a bien eu lieu à Berlin par une froide soirée d'automne il y a 20 ans, sonnant le glas d'un système appelé croyait-on à régenter le monde entier parce qu'il " allait dans le sens de l'histoire ".
Le symptôme d'une crise profonde
Avec le recul, on peut dire que la chute du mur a marqué véritablement, outre l'enclenchement du processus de réunification de l'Allemagne, le début de la fin de l'Union Soviétique (elle interviendra trois ans plus tard) et du communisme. et à ce titre, il est permis de la qualifier d'évènement majeur de la 2ème moitié du XXème siècle. Ce fut, en quelque sorte, un révélateur, le premier symptôme sérieux de l'irréversibilité d'une crise profonde qui rongeait un système et qui devait, de proche en proche toucher, finalement, le centre nerveux du système communiste, le Kremlin en 1990.
Il est donc normal que " Le mur " suscite une littérature aussi abondante que celle à laquelle on assiste à quelques jours de la commémoration de cet évènement. Ancien journaliste au Monde, Bernard Brigouleix a couvert pendant de longues années la politique allemande de l'après-guerre et notamment cette période qui s'étend de la construction du mur en juillet 1961 jusqu'à sa démolition le 9 novembre 1989. C'est dire qu'il est bien qualifié pour nous évoquer " les petites et grandes histoires " du mur de Berlin(1).
Avec beaucoup de talent et un luxe de détails qui donne la pleine mesure de ses connaissances des questions allemandes, l'auteur nous fait revivre toute cette période avec ses hauts faits et ses situations cocasses, les trésors d'imagination déployés par les habitants de Berlin Est pour fuir l'enfer communiste, en un mot le combat quotidien de millions d'anonymes contre le mur de la honte qui nous rappelle à bien des égards un autre mur, celui érigé en Cisjordanie par la Israéliens, remontant même aux premières années de l'après-guerre,le fameux blocus de Berlin, la mémorable visite de Kennedy et son fameux " je suis un Berlinois ". Un maître livre sur un évènement qui a changé la face du monde.
Hedi
(1)Bernard Brigouleix, "Le Mur de Berlin, Petites et Grandes Histoires" Ed. Alphée


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