Comment Omar Behi, agronome, agriculteur et syndicaliste agricole a-t-il été nommé ministre du Commerce ? Quelles sont ses relations avec Youssef Chahed et quels objectifs se fixe-t-il dans ses nouvelles fonctions. Mais, aussi, cette activité professionnelle complémentaire (APC) pour les médecins hospitalo-universitaires, qui fait polémique, faut-il la supprimer ou la réformer ? Et quel rôle ont joué les zaouias et les confréries en Tunisie ? Trois grands dossiers qui sont en couverture du numéro d'Octobre de Leaders Magazine, riche en révélations, analyses et documents. Problématique APC Le dossier sur l'APC nous apprend que le nombre des hospitalo-universitaires autorisés à l'exercer est passé de 79 en 2006 à 343 à fin septembre 2017 (dont 264 professeurs) et que plus de la moitié ‘55%) sont une spécialité chirurgicale. Cet exercice souffre cependant d'un manque d'encadrement, de suivi et d'évaluation ce qui appelle à revoir le système. Pour s'y prononcer, la parole est donnée aux Drs Mounir Youssef Makni, président du CNOM, Nazih Zghal, Slaheddine Sellami et Chedli Dziri, chacun y allant de son point de vue. La comparaison avec ce qui se passe au Maroc et en France, malgré la différence des contextes, complète l'analyse. De son côté, Slim Chaker, nouveau ministre de la Santé, et en attendant qu'il se prononce sur ce dossier, a révélé, en réponse à une question de Leaders, pourquoi il a accepté ce poste et comment il envisage de procéder à la tête de cet important département. L'avenir plutôt que le passé, la réforme du régime politique, Kamel Daoud... Riadh Zghal, s'interroge « qui a peur de tourner le dos au passé, » et ceux qui tentent de le ramener au présent, qu'il s'agisse d'un passé idéologique islamiste ou celui de gauche. Habib Touhami revient pour sa part sur la discrimination positive. Rafaa Ben Achour plaide en faveur d'une nécessaire réforme du régime politique tunisien et en a expliqué les motivations. En exclusivité, le lecteur peut se délecter de la lecture de bonnes feuilles de « Zabor ou les Psaumes », le dernier livre de Kamel Daoud qui a de fortes chances de rafler le Goncourt. Aux confluents de la ferveur religieuse et du patrimoine historique, Mohamed El Aziz Ben Achour promène le lecteur entre les zaouias et les confréries dans un voyage à travers l'histoire, les croyances et les pratiques. De son côté, Ammar Mahjoubi, remonte aux relations extérieures de l'Etat carthaginois, traités, pactes et conventions conclus du Vie au IIIe siècles avant J-.C. Dans la section Hommages à..., Fatma Ben Becher, ancienne présidente du Comité culturel de la Ville Tunis salue la mémoire de Mohsen Ben Abdallah, « l'élégant homme de Théâtre ». Samir marzouki s'acquitte d'un devoir de reconnaissance et de considération à l'égard de « son aîné et de son ami », le professeur Abdelkader Mhiri. Le numéro d'Octobre 2017 de Leaders Magazine s'ouvre avec l'édito de Taoufik Habaieb, intitulé : « Du courage pour endurer, et de l'audace pour entreprendre ». Le clou, est le billet de Hédi Béhi : « Ah, cette extrême gauche tunisienne qui nous désespère ! » A lire, sans modération. Sommaire Opinion • Qui a peur de tourner le dos au passé ? Par Riadh Zghal En couverture • Omar Béhi: un agriculteur au Commerce • Médecine: APC, faut-il la supprimer ou la réformer ? Nation • Rafaâ Ben Achour : La nécessaire réforme du régime politique tunisien Société • Sur la discrimination positive Par Habib Touhami • Kamel Daoud : Lisez Zabor ! • Au confluent de la ferveur religieuse et du patrimoine historique: Les zaouias et les confréries Par Mohamed-El Aziz Ben Achour • Les relations extérieures de l'Etat carthaginois: traités, pactes et conventions conclus du VIe au IIIe siècle av. J.-C. Par Ammar Mahjoub • Mohsen Ben Abdallah, l'élégant homme du Théâtre Par Fatma Ben Becher • Professeur Abdelkader Mhiri : mon aîné, mon ami Par Samir Marzouki Billet • Ah, cette extrême gauche tunisienne qui nous désespère !