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Pourquoi ça n'a pas marché lundi ? Fakhfakh entre blocage et négociation (Photos)
Publié dans Leaders le 04 - 02 - 2020

« Ça s'est mal passé ! Malgré les tenatives de rattrapage!» rapporte à Leaders un témoin. La réunion des neuf partis censés former la coalition gouvernementale autour d'Elyès Fakhfakh n'a pas tenu ses promesses. Malgré « l'interaction positive », euphémisme inspiré par Mohamed Abbou (Ettayar), mentionné dans le communiqué de presse publié à l'issue de plus de quatre heures de débats, le consensus est loin de se former. Ni sur la plateforme programmatique mise en discussion, ni sur le périmètre de la coalition, le différend sur l'exclusion de tel ou tel parti, notamment Qalb Tounès a constitué un point de fixation.
« Déjà, l'absence de Rached Ghannouchi a été un premier signal, commente notre source. Il a gagné en force par le choix du représentant d'Ennahdha, Noureddine Behiri, loin d'être connu par sa flexibilité. Le ton était donné. La question posée était de savoir si on se trouve face à une posture de blocage ou plutôt un esprit de négociation. Evidemment, c'est ce scénario optimiste qu'espère le plus Fakhfakh, encouragé en cela par ses conseillers (Kechaou, Bouajila, Hammami, Mbarek, en plus de Damak, Touzri, Ben Youssef, Jeribi et d'autres). Sauf, que cette option peine à trouver ne serait-ce qu'un début de concrétisation.
Le débat a en effet rapidement glissé sur le programme, que nombre de partis considère inabouti, voire non-approprié, pour s'attarder sur l'exclusion. Si pour Ennahdha, suivi par Tahya Tounès, l'inclusion est impérative, approchant le non-négociable, d'autres partis connus pour leur position anti-Qalb Tounès ont adopté une attitude plus conciliante. « La participation de Qalb Tounès pourrait affaiblir le gouvernement et son image », avance l'un. « Si le chef de gouvernement désigné se résout à impliquer Qalb Tounès dans son gouvernement, c'est sa décision. Nous ne n'y opposerons pas », enchaine un autre. Aucun parmi eux n'a cependant opposé un véto formel à sa participation directe ou indirecte au gouvernement.
Ni un gouvernement du Président, ni un gouvernement de partis
Fakhfakh est pris dans la nasse de ses engagements. Vis-à-vis du président de la République, et eu égard à sa déclaration d'exclusion, exprimée lors de sa première conférence de presse du 24 janvier dernier. Ni trahir, ni se désavouer, comment trouver l'issue de sortie par le haut. Il faut reconnaitre qu'il est en fait dans une position inconfortable. Ni un gouvernement du Président, ni un gouvernement de partis, son cabinet garde pour le moment un statut hybride, difficile à percer.
Proximité ... urbaine
Le hasard de la géographie des lieux veut que Dar Dhiafa se situe juste à une rue parallèle de la résidence de Nabil Karoui, chef de Qalb Tounès. Cette proximité urbaine saurait-elle favoriser un rapprochement républicain ? Fakhfakh et Karoui seraient—ils capables de consentir un pas en avant pour converger ensemble vers une solution acceptable à même de débloquer la situation ?
Dans les états-majors de certains partis politiques, on prépare déjà la stratégie de repli : l'article 97 de la Constitution, et le mécanisme de la motion de censure positive. Il s'agit non-seulement de refuser l'investiture du gouvernement, mais aussi de désigner une personne choisie pour former un nouveau gouvernement... Il suffit de bien lire cet article 97. Tout un programme.
L'article 97
« Une motion de censure peut être votée contre le Gouvernement, suite à une demande motivée, présentée au Président de l'Assemblée des représentants du peuple par au moins le tiers de ses membres.
La motion de censure ne peut être votée qu'à l'expiration d'un délai de quinze jours à compter de son dépôt auprès de la présidence de l'Assemblée.
Le retrait de confiance au Gouvernement requiert l'approbation de la majorité absolue des membres de l'Assemblée et la présentation d'un candidat en remplacement du Chef du Gouvernement dont la candidature doit être approuvée lors du même vote et que le Président de la République charge de former un Gouvernement, conformément aux dispositions de l'article 89.
Si la majorité indiquée n'est pas atteinte, une nouvelle motion de censure ne peut être présentée contre le Gouvernement qu'à l'expiration d'un délai de six mois.
L'Assemblée des représentants du peuple peut retirer sa confiance à l'un des membres du Gouvernement, suite à une demande motivée, présentée au président de l'Assemblée par un tiers au moins des membres. Le retrait de confiance a lieu à la majorité absolue. »


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