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Kais Saïed à l'Académie militaire : ‘'Malheureusement, certains se complaisent à vivre dans l'ignorance'' (Photos et Vidéos)
Publié dans Leaders le 17 - 05 - 2020

« Malheur à ceux qui ne comprennent pas le sens des mots », a martelé le président de la République Kais Saïed, en chef suprême des armées, visitant vendredi l'Académie militaire à Fondouk Jedid. « Certaines personnes pensent que partager des cérémonies et des diners avec nos forces militaires et de sécurité est un prétexte pour mettre en place des stratagèmes auxquels ils pensent, a-t-il ajouté. Car ils ont vécu dans les illusions, les errements et les rêves et évaluent tout selon leurs propres normes, sans parler des mensonges qu'ils répandent, de leur hypocrisie et calomnies. Ils savent que nous autres, tout comme vous, sommes attachés à la légitimité. Notre référence est toujours la loi, avec ses imperfections et lacunes, mais la législation ne peut rester figée et la loi ne change que par la loi. »
Martial, le président Saïed affirme : « Nous n'avons pas été et ne serons jamais les partisans du chaos, ni les adversaires de la légalité. Mais lorsque la légalité ne coïncide plus avec la légitimité, d'ailleurs ils doivent saisir les nuances entre les deux concepts. L'expérience a démontré le fossé qui les sépare. C'est le droit de toute personne d'exiger que les lois dans ses différentes normes juridiques soient conformes à la légitimité populaire. » Et de conclure: Que dieu les guérissent, les menteurs et autres hypocrites et guérissent nos patients.
Poursuivant sa tournée dans différentes unités militaires et sécuritaires (après Kebili, lundi, les brigades d'intervention mardi, etc.), le chef de l'État s'était en effet rendu vendredi en fin d'après-midi à l'Académie militaire qui assurela formation de futurs officiers non-seulement de l'armée tunisienne mais aussi, en tronc commun, de ceux des corps sécuritaires et autres. Un long chemin a été parcouru depuis l'ancien camp Servier.
. Leaders avait consacré dans son numéro de septembre dernier, un dossier complet à l'Académie.
D'emblée, le chef de l'État et chef suprême des armées fixera le cadre de cette visite. ‘'Pour renouveler notre confiance absolue dans nos forces armées militaires, hommes et femmes, dit-il, ainsi que dans leurs capacités à acquérir les connaissances et les sciences multidisciplinaires militaires et civiles et à innover. Nous réitérons notre confiance envers eux pour préserver la patrie et faire respecter la loi. » Le message est clair.
L'universitaire qu'il avait était ne pouvait qu'être ravi de se retrouver dans une prestigieuse enceinte d'enseignement supérieur. Visbilement, il ne boudait pas son plaisir tout au long de cette visite. Le président Saïed a eu en effet droit à cette occasion aux honneurs militaire dans un cérémonial haut en couleur. Gerbe de fleurs à la mémoire des martyrs de la Nation, revue de détachements, présentation des projets, adresse aux militaires, sous-officiers et sous-officiers, suivi des programmes de formation en en cours et de l'avancement du chantier d'extension, visite de la galerie des portraits et des photos historiques et partage d'un iftar ramadanesque sous une grande tente spécialement aménagée: rien n'a manqué au programme. Les photos et vidéos (certaines sont prises par drone) relayées par les communicants de Carthage sont éloquentes.
Le discours intégral, traduit en français, mérite lecture attentive.
Discours
‘' C'est un honneur d'être parmi vous aujourd'hui dans cette institution, fleuron de la Tunisie, considérée comme l'une des fiertés du pays et non pas uniquement des établissements militaires.
Plus d'un demi-siècle s'est écoulé depuis la création de cette académie, où des élèves officiers relevant de plusieurs disciplines ont été gratifiés de diplômes. Il ne fait aucun doute que d'autres y seront formés pour hisser haut le drapeau tunisien, fiers qu'ils sont de passer le relais aux générations futures qui brandiront l'étendard national partout dans le monde.
L'Armée nationale tunisienne a été créée, comme chacun le sait, en 1956 au mois de juin précisément. A à peine dix après, un décret portant création de cette institution a été promulgué le 24 juin 1966. L'inauguration aura lieu le 21 septembre 1967.

L'occasion se présente aujourd'hui pour renouveler notre confiance absolue dans nos forces armées militaires, hommes et femmes, ainsi que dans leurs capacités à acquérir les connaissances et les sciences multidisciplinaires militaires et civiles et à innover. Nous réitérons notre confiance envers eux pour préserver la patrie et faire respecter la loi.
A chaque fois qu'elles ont été appelées à intervenir, nos forces armées militaires ont prouvé leurs grandes capacités, étant prêtes à se sacrifier pour obtenir la victoire ou mourir en martyres.
Nos forces militaires protègent nos frontières avec la même volonté, force et détermination, chaque pouce de cette chère patrie.
Notre armée nationale ne s'est pas limitée à s'acquitter de ses missions traditionnelles, elle est intervenue pour soutenir les autorités civiles dans les domaines de l'agriculture et de l'industrie, lors des examens nationaux, ou encore tout au long de la tenue des élections. Elle a encore prêté main dans la Santé.
Récemment, à travers la mise en place de l'hôpital de campagne à Kébili, en un temps record, dépassant les délais standards qui sont parfois relayés par les bulletins d'information.
De ce fait, personne ne peut les priver de leurs droits de bénéficier de la protection sociale ainsi que leurs proches et de prendre soin d'eux dans tous les domaines.
Vous avez promis, vous officiers, sous-officiers et militaires et vous vous êtes engagés et êtes restés fidèles aux engagements que vous avez pris.
Vous avez promis d'être une armée républicaine, qui n'agit que dans le cadre de la légitimité et pour le maintien et le respect de la loi.
Vous avez combattu, vous étiez et êtes toujours les soldats les plus courageux, les plus vaillants. Vous avez secouru et contribué au développement, et vous avez toujours été au premier plan pour appuyer les forces de l'ordre.
Vous êtes le bouclier qui ne tombe jamais et l'épée une fois tirée qui ne rentre plus dans son fourreau.
Officiers, sous-officiers, hommes et femmes de l'armée,

Malheur à ceux qui ne comprennent pas le sens des mots.
Certaines personnes pensent que partager des cérémonies et des diners avec nos forces militaires et de sécurité est un prétexte pour mettre en place des stratagèmes auxquels ils pensent. Car ils ont vécu dans les illusions, les errements et les rêves et évaluent tout selon leurs propres normes, sans parler des mensonges qu'ils répandent, de leur hypocrisie et calomnies.
Ils savent que nous autres, tout comme vous, sommes attachés à la légitimité. Notre référence est toujours la loi, avec ses imperfections et lacunes, mais la législation ne peut rester figée et la loi ne change que par la loi.
Nous n'avons pas été et ne serons jamais les partisans du chaos, ni les adversaires de la légalité.
Mais lorsque la légalité ne coïncide plus avec la légitimité, d'ailleurs ils doivent saisir les nuances entre les deux concepts. L'expérience a démontré le fossé qui les sépare. C'est le droit de toute personne d'exiger que les lois dans ses différentes normes juridiques soient conformes à la légitimité populaire.
Et quand il a été question ces derniers jours de la possibilité de retirer la confiance d'un député qui ne répond plus aux attentes de ses électeurs, certains ont pensé peut-être par ignorance et peut-être par mauvaise foi, à un coup d'État, un sit-in, ou à un départ.
Qu'ils révisent, s'ils le souhaitent, l'éventualité de retirer la confiance dans les textes du droit constitutionnel, ou dans le droit comparé. Ou encore, à travers l'article 109 du code électoral, qui stipulait que chaque membre de l'Assemblée nationale, à ce moment-là ne bénéficiant plus de la confiance, pour quelque raison que ce soit du parti ou de l'organisation qui avait recommandé sa candidature, en conséquence son mandat prend fin.
Ce texte, qui a été rédigé deux fois et abrogé deux fois, dont la dernière en septembre 1981, était en violation de la Constitution de l'époque, et ce, selon tous les spécialistes libres et compétents. Le député est-il l'élu de ses électeurs ou bien de celui qui l'a placé dans la liste des candidats ?
La légalité ne sera une manifestation complète de la légitimité, sauf si elle exprime la volonté du souverain, la volonté de la majorité du peuple qui a revendiqué en décembre 2010 et janvier 2011, la justice, la liberté et la dignité.
Malheureusement, certains se complaisent à vivre dans l'ignorance.
Il est peut-être utile, alors que nous sommes dans les dix derniers jours du mois sacré de Ramadan, de souligner que Dieu Tout-Puissant n'a pas mentionné dans le texte la maladie, à moins que la question ne soit liée à ceux qui ont la maladie dans leur cœur. Que dieu les guérissent, les menteurs et autres hypocrites et guérissent nos patients.
Dieu Tout-Puissant que nos forces militaires et de sécurité soient rétablies de toutes les maladies, c'est notre rempart et notre épée toujours dégainée.''


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